GE-Servette sorti, malgré son "plombier"

Etrillé 4-0 à Zurich, Genève se retrouve donc logiquement en vacances, selon la Tribune de Genève, et encore, malgré "le plombier"  Tobias Stephan. "L’homme n’a cette fois pas été en mesure de colmater les brèches. Il y avait beaucoup trop de fissures et de trous dans le jeu défensif des Servettiens".

Même refrain dans 20 minutes. "C’est simple: GE-Servette n’est jamais vraiment rentré dans le match. Les Aigles ont multiplié les gaffes défensives".

"Zurich avait la rage. Zurich avait la classe, surtout"

C'est bien simple, selon le Tages-Anzeiger,

Zurich

a réussi une "démonstration pour aller en finale". Et ceci grâce à une "spécialisation pour les victoires dans un 7e match, la 4e d'affilée", selon le quotidien zurichois.

"Dans ce genre de match, tes meilleurs joueurs doivent être les meilleurs, cela n'a été le cas que pour Zurich", estime Chris McSorley, cité par le "Tagi".

"Après sa victoire à la Spengler, il n'y avait quasi aucune meilleure équipe que Genève. Quasi. Mais il y avait Zurich", lit-on dans Blick, "Les Lions ont démontré dans cette "belle" qu'ils sont les meilleurs à tout ou rien", et s'offrent donc cette finale face au voisin "de la campagne", Kloten.

Selon Le Matin, "les Aigles n'ont pas fait le poids au Hallenstadion", et cette élimination sonne "comme dans un mauvais film". "Genève s’est heurté à un obstacle tout simplement insurmontable. Zurich avait la rage. Zurich avait la classe, surtout".

"Bienne aurait tort de s'enflammer"

Tout frais champion de LNB, et "l'esprit encore vaseux", Viège "n'avait pas les forces nécessaires" pour rivaliser avec Bienne (5-2) en barrage promotion-relégation (Acte I), lit-on encore dans Le Matin.

"Viège n'avait plus assez de jus", confirme Le Nouvelliste, qui met toutefois les Seelandais en garde. "Au-delà du score, moins large qu'on pouvait le craindre, du verdict, indiscutable, Bienne aurait tort de s'enflammer, de croire que sa place en LNA est acquise".

Autre sujet "chaud" du jour, évidemment, "la fessée mémorable" du

FC Bâle

(5-0 ap, 3-0 pour les Rhénans à l'aller) "au pays de la paella", selon 20 minutes. "Dominé outrageusement par des voltigeurs espagnols, Bâle a quitté l’Europe sur une désillusion à Valence".

"Bâle a vécu une nuit d'enfer à Mestalla"

Pour Le Matin, "Bâle a vécu une nuit d'enfer à Mestalla". "La météo était à la claque à Mestalla", embraie la Basler Zeitung, pour qui "le FCB a cette fois vraiment déçu", malgré une avalanche d'absents et deux expulsions.

Blick écrit même que cette élimination du FC Bâle est une première. "Depuis l'apparition de l'Europa League, aucune équipe n'avait réussi à retourner un 0-3. Valence l'a fait. Et comment!".

Foot toujours, mais rayon

Super League

dans La Liberté, où

Marco Schneuwly

, actuel attaquant du

FC Thoune

, explique que son choix d'aller au

FC Lucerne

est "un pas en avant". "Thoune est un club familial, qui vivra toujours dans l'ombre des Young Boys. Lucerne est le club phare de sa région", dit le Singinois.

Champions de Suisse en titre, les Lions de Genève se déplacent affronter Olympic samedi à Fribourg pour décrocher "le seul titre qui leur manque", la finale de la Coupe de Suisse de basket. La Tribune de Genève a donné la parole au meneur Jeremy Jaunin. "Cette finale de Coupe de Suisse est l’événement le plus médiatisé de notre saison, le seul match assuré de passer chaque année à la télévision. C’est une chance que de le jouer".

Daniel Burkhalter - Twitter: @DaniBurkhalter