Un 8e sacre terni pour le FC Zurich

Vainqueur 2-0 de Bâle après prolongations, Zurich a décroché lundi sa 8e Coupe de Suisse.

"Le FC Zurich ne peut simplement pas perdre en finale contre le FC Bâle", peut-on lire dans le Tages Anzeiger, au lendemain de la 4e victoire du FCZ en 4 finales de Coupe contre les Rhénans (1970, 1972, 1973). "C'est une victoire méritée, mais nous avons eu la chance de notre côté", avoue l'entraîneur Urs Meier dans le quotidien zurichois.

Bâle lésé par l'arbitre

De la chance? "Un coup du destin qui porte le visage de Monsieur Graf, surtout", estime-t-on dans L'Express/L'Impartial.

A la 99e minute, l'arbitre Monsieur Graf a effectivement "inventé une simulation grossière" à l'encontre de

Giovanni Sio

selon la Basler Zeitung, rejointe sur ce fait par les autres médias.

Au lieu d'un penalty, le Rhénan a été sanctionné d'un 2e carton jaune, synonyme d'expulsion. La 2e pour le FCB après celle de Gaston Sauro.

"Le directeur de jeu a, une fois n'est pas coutume, défavorisé le grand", écrit ainsi La Liberté."Zurich n'aurait, peut-être, pas eu besoin de ce coup de pouce bien singulier pour soulever la 8e Coupe de son histoire", lit-on dans le journal fribourgeois.

Un constat partagé par 20 Minuten, qui soutient que la victoire de la formation de la Limmat est méritée puisque "Zurich a eu les occasions les plus dangereuses, Bâle est resté inoffensif".

Gavranovic, l'autre homme du match

Pour sa part, Murat Yakin, qui, comme le rappelle la Basler Zeitung, "attend comme entraîneur sa 1ère victoire en Coupe", ne décolère pas. "Certains semblaient insister sur le fait que nous sommes avantagés. Comme quoi ça vaut la peine de se plaindre...", déplore-t-il dans les pages du 20 minutes.

Cette finale aura aussi été marquée par le doublé de Mario Gavranovic. De bon augure pour le Mondial. "Si la Suisse a besoin de moi, je serai prêt", prévient le Tessinois dans le Tages Anzeiger.

Le hockey sourit aussi aux Zurichois

Autres Zurichois mis à la Une après ce week-end pascal: les ZSC Lions, sacrés champions de Suisse pour la 8e fois jeudi. Selon 20 minutes, le "Z" a confirmé l'adage "si l'attaque permet de gagner des matches, c'est la défense qui fait gagner le championnat".

Le Tages Anzeiger nous apprend que 14 des joueurs ont été formés au club. "Des joueurs "maison" comme Patrick Geering, Luca Cunti, Morris Trachsler ou Reto Schaeppi occupent des rôles clés", analyse le journal zurichois.

20 Minuten voit lui bien les Lions réaliser "une série de titres de champion comme Kloten dans les années 90 (1993-96)" grâce à son effectif fait d'expérience et de jeunesse prometteuse.

Wawrinka, prince de Monte-Carlo

Impossible aussi de passer à côté du triomphe de Stanislas Wawrinka dans le derby suisse à Monte-Carlo en lisant la presse ce mardi. "Ce que Stanislas Wawrinka a montré lors du tournoi de Monte-Carlo était tout simplement de classe mondiale", d'après 20 Minuten.

Cette 1ère victoire en Masters 1000 est d'autant plus spéciale pour "Stanimal" qu'elle l'a été face à son idole et ami, Roger Federer. "C'est rare dans ce sport aussi égoïste, mais non, on n'est pas ennemis. On est de très bons amis", raconte-t-il au 24 Heures. Le Vaudois confie aussi s'être échauffé et avoir mangé avec "RF" avant la rencontre.

Après la terre monégasque, Roland-Garros?

Grâce à ce titre, Stan se profile comme un des favoris à

Roland-Garros.

"Sa victoire sur le Rocher peut l'autoriser à rêver", constate 20 minutes. Mais Stanislas Wawrinka, lui, refuse de s'enflammer. "Cela va me donner une grosse confiance. Mais je continue à dire que je suis loin de Rafa, de Novak et de Roger", déclare-t-il au "gratuit".

«Bon, je ne les gagne pas, les finales contre les Suisses", a quant à lui plaisanté Roger Federer dans 24 Heures, en faisant allusion à sa défaite à Marseille en 2000 contre Marc Rosset.

Cette finale de Monte-Carlo confirme en tout cas un peu plus les rêves de Saladier d'argent de l'équipe de Suisse de Coupe Davis, qui "va retrouver la halle 6 de Palexpo" pour sa demi-finale contre l'Italie, nous informe Sportinformation.

Jennifer Blanchard