"Ouf! La Suisse, enfin, tient sa première victoire au Mondial", se réjouit "Le Matin", qui tempère toute euphorie. "Le chemin de la rédemption est encore long, mais c’est déjà ça de pris".
"Notre équipe nationale est encore en vie", titre le "Blick", qui met en exergue la grosse prestation de
Roman Josi
face à l'Allemagne. Le défenseur de Nashville
"possédait deux classes de plus que tous les autres joueurs présents hier
sur la glace".
"Ce n'est pas encore ça"
La Suisse obtient "le sursis grâce aux leaders (ndlr: Brunner, Josi) retrouvés", peut-on lire dans la "Liberté".
"Nous avons été meilleurs défensivement contre l’Allemagne en laissant moins de chances de marquer, mais ce n’est pas encore ça", assène Roman Josi dans les colonnes du quotidien fribourgeois.
"La sélection nationale a effectué le premier de ses quatre travaux d'Hercule. La Suisse ne peut pas se reposer sur ses – modestes – lauriers pour autant, car un faux pas pourrait se révéler fatal au décompte final", souligne pour sa part "20 minutes". "Ca nous permet de croire encore en nos chances d’atteindre les quarts", a positivé l'attaquant de Genève Kevin Romy.
Un autre Italien à la tête du LS?
En football, "Bâle fêtera très probablement ce soir à Aarau un 5e titre de champion de Suisse d’affilée", prédit "Le Matin". "Quatre ans après son titre de 2010, le FCB s’apprête à décrocher la 17e étoile de son histoire".
"Nous avons toujours deux balles de match et nous voulons transformer la première"
, assure
Marco Streller
.
Lausanne disputera lui son dernier match à domicile en Super League face à Zurich. "Nous nous devons de quitter notre public sur une victoire", souligne Guillaume Katz dans "24 heures", qui nous apprend par ailleurs "que le nouvel entraîneur du LS devrait être l’Italien Francisco Gabriel, actuel assistant d’Urs Fischer à Thoune".
"Pas laisser cette défaite me bouffer trop d'énergie"
Battu dès son entrée en lice à Rome - face au Français Jérémy Chardy -, Roger Federer n’est pas plus inquiet que ça à 10 jours du début de Roland-Garros.
"Tout est sous contrôle. Je me sens bien tant physiquement que dans la tête", a-t-il dit au "Tages Anzeiger".
"Les conditions étaient difficiles (ndlr: vent), je n’ai rien pu essayer de ce que j’avais travaillé à l’entraînement", poursuit Federer dans "L’Equipe". "Mais je ne veux pas laisser cette défaite me bouffer trop d’énergie", conclut le Bâlois qui pourrait perdre sa place de no4 mondial si l'Espagnol David Ferrer se hisse dans le dernier carré de ce Masters 1000 romain.
Stéphane Altyzer