Publié

Un Bâle historique et un Thomas Lüthi en crise

Le FCB de Streller a mis le "feu" à la Barfuesserplatz. [Georgios Kefalas]
Le FCB de Streller a mis le "feu" à la Barfuesserplatz. - [Georgios Kefalas]
Le 5e sacre d'affilée du FC Bâle fait bien sûr la Une des quotidiens suisses ce vendredi. Mais pas seulement, on peut également y lire les projets du président du CIO ou encore une interview d'un Thomas Lüthi en crise.

"C’est un titre pour l’éternité", peut-on lire dans "20 Minuten", après le sacre décroché hier soir par le FC Bâle sur le terrain d'Aarau. "Jamais une formation n’a pareillement dominé le football suisse".

"Ce nouveau trophée ne coulait pas de source pour la troupe de Murat Yakin", renchérit "20 minutes""En plus de l’accumulation des matches (57 au total cette saison), le club rhénan a dû composer avec une kyrielle de blessés".

"Bâle entre dans l’histoire et égale... le Servette FC, avec un 17e titre", note "La Tribune de Genève". Les deux formations occupent "le 2e rang des clubs les plus titrés du pays, derrière GC, intouchable -Rekordmeister- (27)".

"Davantage un soulagement que de la joie"

Une poignée de hooligans bâlois ont semé le chaos après le match. [Patrick B. Kraemer]
Une poignée de hooligans bâlois ont semé le chaos après le match. [Patrick B. Kraemer]

Le FCB "demeure ce géant capable de se remettre à chaque mercato des départs de ses piliers", poursuit la "TdG".

"Son budget lui offre certes de larges possibilités, mais l’argent ne fait pas tout. A Saint-Jacques, il y a une matière grise footballistique incontestable, une véritable vue d’ensemble sur laquelle d’aucuns feraient bien de prendre exemple".

"Davantage un soulagement que de la joie", écrit la "Basler Zeitung""Ce ne fut pas un titre acquis avec panache et du beau jeu, mais avec beaucoup de labeur". Le quotidien rhénan condamne par ailleurs les scènes de bagarres provoquées par une frange de "fans" bâlois au terme du match à Aarau.  

Début de l'expédition Brésil 2014

"Le Matin" nous apprend que l’expédition Brésil 2014 a débuté hier près de Berne. "Une partie du matériel a pris la direction de Porto Seguro, point de chute de la Nati durant son Mondial".

"Et que retrouve-t-on dans cette précieuse cargaison? Des piles de maillots, cuissettes et trainings, des survêtements de sortie mais aussi 200 sachets pour la préparation de boissons énergétiques ainsi que des -baignoires- pour des bains d’eau glacée".

Le "Blick" analyse, lui, les performances des 7 Suisses qui disputent leur premier CM à Minsk. "Seuls Fiala et Kukan répondent aux attentes. Ce n’est pas le cas de Ramholt, Schlumpf, Ruefenacht, Froidevaux et Baertschi (blessé)".

La feuille de route du président du CIO

"24 heures" a pu s’entretenir avec le président du CIO, Thomas Bach, hier au château de Vidy. Elu le 10 septembre, l'Allemand de 60 ans "a convié pour la première fois les représentants des médias pour une rencontre informelle".

"Bach a dévoilé quelques aspects de l’agenda 2020, une feuille de route du Mouvement olympique dont l’une des priorités sera la protection des athlètes propres, en finançant la recherche de nouvelles techniques de détection".

"Autre objectif: la durabilité des installations. Désormais, les candidats devront proposer des sites temporaires et démontables". Tout un programme...

Lüthi: "Je suis mal"

Ca ne va pas très fort pour Thomas Luethi [KEYSTONE - Kimimasa Mayama]
Ca ne va pas très fort pour Thomas Luethi [KEYSTONE - Kimimasa Mayama]

A deux jours du Grand Prix moto du Mans, en France, "Le Matin" nous propose une interview de

Thomas Lüthi

, qui "tire la sonnette d'alarme".

Le Bernois traverse "la pire crise de sa carrière", écrit le quotidien orange. "Je suis mal, parce que ça ne fonctionne pas", déclare le Bernois.

"Depuis le début de la saison, je ne suis pas capable de freiner normalement. J’ai trop tendance à compenser en ouvrant les gaz trop tôt, trop violemment, en sorties de virages. Et cela, le pneu arrière n’apprécie pas. S’il suffisait de changer une ou deux personnes dans mon entourage pour retrouver la victoire, il y a longtemps que nous l’aurions fait", conclut-il.

Stéphane Altyzer

Publié