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Le cauchemar parisien de Wawrinka

Wawrinka n'avait plus perdu au 1er tour à Roland-Garros depuis 2006. [Michel Euler]
Wawrinka n'avait plus perdu au 1er tour à Roland-Garros depuis 2006. - [Michel Euler]
Impossible de passer à côté de l'élimination prématurée de Stan Wawrinka à Roland-Garros dans la presse nationale de ce mardi. Une des compatriotes du Vaudois, Timea Bacsinszky, fait également parler d'elle. Sans oublier "nos" footballeurs suisses qui ont effectué leur premier entraînement à Weggis à 17 jours du début de la Coupe du monde.

"Le 1er séisme de l'édition 2014 de Roland-Garros a lieu hier soir peu après 21h. Celui qui en a fait les frais: Stan Wawrinka", écrit Le Quotidien Jurassien, au lendemain de la défaite du Vaudois au 1er tour contre Guillermo Garcia-Lopez.

Et de poursuivre: "On imaginait volontiers qu'un Espagnol puisse mettre fin aux ambitions du Vaudois, mais franchement pas celui-là."

Un Wawrinka méconnaissable

Il est vrai que sur le papier, Garcia-Lopez, 41e mondial, ne semblait pas constituer un obstacle majeur pour le vainqueur de l'Open d'Australie. Mais lundi soir, "Wawrinka ne s'est jamais comporté en patron", estime 20 minutes.

Garcia-Lopez a créé la sensation en éliminant Stan. [KEYSTONE - Michel Euler]
Garcia-Lopez a créé la sensation en éliminant Stan. [KEYSTONE - Michel Euler]

"Alors que le ciel incitait à mettre des palmes, la prestation du no1 helvétique n'a à aucun moment mérité celle en or", renchérit la Tribune de Genève."Nerveux, peu inspiré sur sa mise en jeu et moins en jambes que d'ordinaire",

Wawrinka

pouvait difficilement espérer mieux, selon le journal genevois.

Le Matin se demande, quant à lui, si le Vaudois n'a pas été gêné par son dos: "Blessé à Rome, Stan Wawrinka a semblé en difficulté sur son service".

Mais l'intéressé n'a pas cherché d'excuses, au moment d'analyser sa défaite. "Je n'étais pas aussi bien que je l'aurais voulu, mais j'ai surtout raté mon match", confie-t-il dans le quotidien "orange".

"Pas de problème avec la pression"

Sollicité de toutes parts avant ce tournoi, Wawrinka botte également en touche l'excuse d'une éventuelle pression: "Je me sentais bien, je m'entraînais bien. Je n'avais pas de problème avec la pression", déclare-t-il dans Le Quotidien Jurassien, tout en concédant que ses attentes envers lui-même ont augmenté depuis son sacre à Melbourne.

La déception est donc grande pour Stan, qui pensait "avoir tout ce qu'il faut pour signer un grand Roland-Garros", lit-on dans la Tribune de Genève.

Le bonheur retrouvé de Bacsinszky

Le malheur de Wawrinka contraste avec le bonheur retrouvé de Timea Bacsinszky, qui a passé l'écueil du 1er tour en battant l'Ukrainienne Maryna Zanevska.

Le Matin revient sur le retour gagnant de la Vaudoise, qui avait abandonné le tennis il y a 2 ans. "Dans ma tête, il (réd: le tennis) n'existait plus", raconte-t-elle. Mais une invitation pour disputer les qualifications de Roland-Garros en avril 2013 l'a fait changer d'avis: "Pour la première fois de ma vie, j'ai fait ce choix. Le choix de jouer au tennis. C'est devenu mon projet, plus celui d'un autre."

Bacsinszky affrontera Suarez-Navarro au prochain tour. [KEYSTONE - Ian Langdson]
Bacsinszky affrontera Suarez-Navarro au prochain tour. [KEYSTONE - Ian Langdson]

"J'exerce le plus beau métier du monde. Maintenant, je le sais"

, conclut Bacsinszky dans les colonnes du Matin.

Djourou et Shaqiri en pleine forme

Si les pages de la presse de ce mardi sont beaucoup teintées de terre battue, le paisible village de Weggis où l'équipe de Suisse de foot a pris ses quartiers est aussi mis à l'honneur.

RTSsport.ch a notamment pris des nouvelles de Johan Djourou. Remis de sa lourde chute avec Hambourg ("je suis à 100%"), le Genevois veut gagner sa place de titulaire. "Mais il faut penser avant tout à l'équipe. Le maître-mot est le respect de chacun", souligne-t-il.

Xherdan Shaqiri se montre également rassurant sur son état de santé dans 20 Minuten: "Je suis au top de ma forme. J'espère que, là-bas (réd: au Brésil), on va réaliser quelque chose d'incroyable." Le peuple suisse aussi.

Jennifer Blanchard

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