Hussein de retour avec des étoiles plein les yeux

Treize jours après son titre européen sur le 400m haies, le Thurgovien de 25 ans retrouve le tartan du Letzigrund. "Sur la ligne de départ, il aura notamment son exemple, son "maître", le Dominicain Felix Sanchez (37 ans)", écrit Le Matin.

L'étudiant en médecine déclare à 20 Minuten qu'il "profite de l'instant présent" et entend "attaquer". "Ce serait beau de courir en 48"60", dit-il au Blick. Lors des Européens,

Kariem Hussein

avait décroché le titre en 48"96.

Streller ne rêve pas qu'à moitié

Autre moment fort de la soirée: le tirage au sort de la Ligue des champions. A suivre en direct sur RTSsport.ch dès 17h45. Le FC Bâle se trouve dans le 2e chapeau, aux côtés notamment du PSG, de la Juve, de Manchester City et du Borussia Dormund. Et la Basler Zeitung de coucher en page 44 son groupe de rêve: le Real Madrid et son ballet d'étoiles, le mythique Liverpool et Monaco, une équipe qui se laisse regarder.

Capitaine du FCB, Marco Streller a aussi un "énorme rêve" dans sa tête: "atteindre les quarts de finale. Cet objectif est extrêmement élevé mais il n'est pas inaccessible", déclare l'ancien international suisse à 20 Minuten. On comprend pourquoi Streller avait refusé une offre de West Ham il y a 3 semaines.

Difficile tombeur du Brésilien Belluci, Stan Wawrinka tient son billet pour les 16es de finale de l'US Open. Mais pas que... Son titre récolté en début d'année à l'Open d'Australie et l'image de gros travailleur qu'il donne permettent au no4 mondial vaudois de faire fructifier ses contrats. Notamment celui de son équipementier japonais, qui lui fournit raquette et vêtements.

Stan: jackpot

"Cette nouvelle entente (qui n'est pas encore paraphée) va lui rapporter 4,5 millions de francs par année (jusqu'en 2018). Bref le jackpot", peut-on lire dans La Tribune de Genève et 24 Heures. Selon la Neue Zürcher Zeitung, Wawrinka ne touchait avant "que" 1,5 million par saison de la marque niponne qui est très bien établie dans le badminton.

"Ils tournent le dos au drapeau". C'est via ce titre un peu polémique que La Liberté se demande ce qui pousse nos joueurs à dire non à l'équipe nationale, à l'image de Benaglio, Sefolosha ou par le passé, Federer en Coupe Davis.

"Quand on est jeune, on découvre un nouveau monde, on pense à sa carrière et on accepte tout sans se poser de questions, mais à un moment donné, les priorités changent", explique l'ex-footballeur suisse Heinz Hermann.

Un Suisse "MVP" en Allemagne

Dans le cas "Sefolosha", c'est la composante financière qui entre en jeu. Une blessure avec la sélection suisse aurait des conséquences pour le Vaudois qui vient de signer un contrat de 12 mio de dollars avec les Atlanta Hawks (NBA).

Privée de Sefolosha justement, l'

équipe de Suisse de basket

n'a logiquement pas obtenu son billet pour l'Euro 2015. "La campagne de qualification se termine par un revers attendu face à l'Italie (65-80) mais cette équipe a un avenir", positive La Liberté."Elle l'avait prouvé l'espace d'un exploit contre la Russie",  le 13 août à Fribourg (79-77).

Andy Schmid. Ce nom ne vous dit probablement pas grand-chose. Et pourtant ce handballeur suisse de 31 ans, qui évolue à Mannheim, est une star en Allemagne, nous apprend le Blick. Schmid a été nommé joueur le plus précieux (MVP) de Bundesliga, un des championnats les plus relevés au monde! "Je suis extrêmement fier de ce titre, car à mon arrivée en Allemagne, en 2010, j'étais le petit Suisse".

Miguel Bao - twitter @migbao