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Faut-il s'inquiéter pour Stan Wawrinka?

Stan sera-t-il à 100% pour son quart de finale? [Brian Hirschfeld]
Stan sera-t-il à 100% pour son quart de finale? - [Brian Hirschfeld]
La défaite de Bencic en quart de finale de l'US Open, l'état physique de Stan Wawrinka ou encore la prise de pouvoir de Yann Sommer dans les buts de l'équipe de Suisse. Voilà quelques thèmes traités aujourd'hui par la presse helvétique.

Essayé, pas pu pour Belinda Bencic en quart de l’US Open. "Le Matin" constate que la St-Galloise "est beaucoup plus à l’aise en maître du jeu. Elle est aussi trop tendre au service, notamment en deuxième balle. Mais ce ne sont ici que des défauts de jeunesse, dont tous présentent l’avantage de ne comporter aucune déficience rédhibitoire".

Dans le "Blick"Ivan Bencic, le père de Belinda, explique que la folie médiatique autour de sa fille ces derniers jours était "exagérée". "La presse parlait déjà de gagner le tournoi", s’emporte-t-il! "Je ne peux hélas pas empêcher ma fille de lire ces titres sur internet. C’est quelque chose de nouveau pour nous et cela fait partie du processus d’apprentissage".

"J'ai eu beaucoup de chance"

"Faut-il s’inquiéter pour Stan Wawrinka", s’interroge "Le Matin", à quelques heures du quart de finale contre Nishikori. C’est que le Vaudois a terminé son match précédent - face à Robredo – dans un sale état. "D’abord, ce furent des crampes. Puis ce fut une chute, tête la première dans les gradins".

"J’ai pensé que j’allais sortir de là avec les poignets pétés. J’ai eu beaucoup de chance", relève Stan. "Il a enchaîné avec des soins, des bains d’azote glacé et d’home-trainer pendant 90 minutes, avant de retrouver forme humaine". La bonne nouvelle pour Wawrinka est que "l’état physique de Nishikori est peut-être pire  encore", lui qui a battu Milos Raonic à 2h26 du matin après une bataille usante en 5 sets.

"Spécial de représenter son pays"

Le nouveau no1 de la Nati Yann Sommer semble serein. [KEYSTONE - Steffen Schmidt]
Le nouveau no1 de la Nati Yann Sommer semble serein. [KEYSTONE - Steffen Schmidt]

A Feusisberg,

l’équipe de Suisse

poursuit sa préparation en vue du match contre l’Angleterre de lundi à Bâle.

Vladimir Petkovic

est "un tacticien impliqué, proche de ses joueurs et très communicateur", souligne "24 Heures".

Dans les buts, c’est bien Yann Sommer qui sera titularisé. "Beaucoup de choses évoluent simultanément pour moi. Tout s’enchaîne très vite et je n’ai pas encore trop eu le temps d’y réfléchir", déclare le nouveau gardien de Moenchengladbach. "La pression, je la connais en club, pas vraiment en sélection. Je vais essayer de ne pas trop m’en mettre, même si c’est certainement plus spécial de représenter son pays", conclut le successeur de Diego Benaglio dans le quotidien vaudois.   

L'Angleterre en crise

Le "Blick", souligne, lui, que l’Angleterre se trouve peut-être dans la plus grosse crise de son histoire. A témoin le match amical de ce soir contre la Norvège à Wembley qui ne fait pas recette. "Seulement 37'000 billets ont été vendus". Du jamais vu! "Le record négatif de 48'876 spectateurs depuis l’ouverture en 2007 du temple londonien pourrait bien être battu".

Coach de Millwall, Ian Holloway explique que "les clubs ont pris le pouvoir depuis que l'argent des télévisions coulent à flot. Ils décident pour quels matches leurs joueurs peuvent être sélectionnés. Le sort de l'équipe d'Angleterre leur est complètement égal. Et rien ou presque ne va changer à l'avenir", conclut-il  amèrement.    

L'aventure grenat en avion

En hockey sur glace, la Ligue des champions se poursuit demain soir, notamment pour Genève-Servette. "Pour la première fois, les Aigles ne sont pas montés dans leur car, mais dans l’avion". Direction Goeteborg, en Suède. Ce qui implique "un changement drastique de la logistique de l’acheminement du matériel des joueurs", relate la "Tribune de Genève".

"Le paquetage d’un joueur ne doit pas excéder les 23 kilos", explique Aurélien Omer, le chef matériel des Grenat. Fini donc les grosses malles pouvant contenir des centaines de kilos d’affaires, place à de simples sacs. "C’est un challenge de s’assurer que tout a bien été paqueté", relate un Aurélien Omer un brin stressé.   

Stéphane Altyzer     

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