C'est donc du côté de Soleure que le record du monde de l'heure risque fort d'être battu. Jens Voigt devra parcourir "199 tours" de piste pour effacer les 49,700 km du Tchèque Sosenka établi en 2005, note L'Equipe, qui liste tous les records, "De Coppi (1942) à Sosenka, y compris ceux qui n'ont pas été homologués après la réforme de 2000". Par exemple, les 52,513km de Graeme Obree qui montait un vélo qui ressemblait plus à une "machine à laver".
"J'ai de bonnes chances de battre le record actuel", explique Jens Voigt, qui s'entraîne depuis 3 semaines à Granges, au Journal du Jura. L'Allemand de la formation Trek espère l'amener aux alentours des 50,5-51km.
Cancellara "blessé"
S'il en est un à qui ce record tend les bras, c'est Fabian Cancellara (33 ans). Le Bernois, qui en a fait un objectif, regrette que Trek ait soutenu Jens Voigt sans l'en informer. "Ca l'a blessé", déclare Armin Meier, manager de "Spartacus", dans les colonnes du Matin.
Pour L'Equipe, le record de l'heure est également pour "Bradley Wiggins, qui est né sur la piste, et Tony Martin, qui pourrait bien être titillé par le Britannique ou Cancellara".
Dans le Blick, aucune mention de la tentative du record de l'heure de Jens Voigt. Le quotidien de boulevard s'étonne d'une réponse de Paolo Sousa après la lourde défaite de "son" FC Bâle à Madrid en Ligue des champions. A la question de savoir s'il veut être sélectionneur du Portugal, qui a limogé Paulo Bento la semaine passée, Sousa "ne dit pas non". Véritable légende au Portugal, Sousa est sous contrat jusqu'en 2017 au Parc St-Jacques.
La Basler Zeitung relève de son côté que, malgré la défaite à Madrid, les dirigeants du FC Bâle ont une totale confiance en leur entraîneur. "C'est un travailleur qui a les idées claires." Le FC Bâle les aura sans doute dimanche à Winterthour en Coupe de Suisse.
Il manque 30 millions au sport suisse
Sept mois après les Jeux olympiques de Sotchi, Swiss Olympic annonce avoir distribué 22,3 millions de francs à ses "fédé" en 2014. "Une somme alimentée par le Sport-Toto (60%), l’Office fédéral du sport (20%) et des sponsors", explique 24 heures.
Et au moment du partage du gâteau, le grand vainqueur est Swiss-ski. Grâce notamment à ses résultats de ski de fond et du freestyle, elle touchera "1 million de plus", soit 4,9 millions annuels jusqu'en 2018.
Président de
Swiss Olympic
, Joerg Schild regrette le manque de soutien en Suisse. "Nous avons besoin de 30 millions
de plus, sinon le sport suisse n'a aucune chance de se développer", explique-t-il dans le Tages Anzeiger. Et au revoir les médailles olympiques...
Stephan de retour aux Vernets
Et la fédération suisse de hockey sur glace? Elle touche près de 615'000 francs par an de la part de Swiss Olympic, à quoi s'ajoutent 2,3 millions du Sport-Toto.
Samedi, Genève-Servette reçoit Zoug. L'occasion était donc idéale pour la Tribune de Genève de rencontrer Tobias Stephan, qui a fait les beaux jours des Aigles pendant 5 saisons. "Les émotions vont refaire surface, c’est certain".
"Zoug est un lieu paisible, alors qu'à Genève tout va à 100 à l'heure, on se sent vraiment en ville. Le changement est assez radical. Il y a des choses qui me manquent et d’autres moins... Dans l'équipe, l'ambiance est bon enfant. Il y a beaucoup de jeunes".
Miguel Bao - twiter @migbao