Serey Die et Cie "ne méritaient pas de perdre"

"Dénouement cruel pour le

FC Bâle

", titre l'envoyé spécial de RTSsport.ch à Sofia. Et pour cause, en Bulgarie, les Rhénans ont dû composer avec "un carton rouge injustifié brandi dès la 18e minute" et ont concédé le but dans les arrêts de jeu (92e).

"On ne méritait pas de perdre ce match", résume le portier du FCB

Tomas Vaclik

.

L'arbitre Deniz Aytekin face à la tempête

"Une soirée qui a commencé et s'est achevée dans l'amertume", se lamente la BaslerZeitung. Le journal rhénan pointe lui aussi "la mauvaise décision" du directeur de jeu Deniz Aytekin.

L'arbitre allemand peut sans doute biffer la Suisse de ses destinations de vacances. On pourrait du moins le croire en lisant le Blick. Le quotidien de boulevard ne mâche pas ses mots et affirme que "le FC Bâle a buté sur cet obstacle de 1m97". Selon lui, l'arbitre "a pourri le match du FCB" en sortant de sa poche ce "carton rouge gag". Le match a suivi un scénario "à s'arracher les cheveux", constate le journaliste du Quotidien jurassien, dépêché à Sofia pour les titres du ROC.

Forte se réjouit, Inler se méfie

Le choc d'Europa League de jeudi soir au Stade de Suisse entre Young Boys et Naples ne laisse évidemment pas de marbre la BernerZeitung. Le média partage avec Raphael Nuzzolo, Marco Wölfli, Leonardo Bertone, Moreno Costanzo, Helios Sessolo, Paolo Collaviti et Uli Forte les souvenirs de leur seconde patrie, l'Italie. "Je me réjouis beaucoup", sourit l'entraîneur dont la famille est originaire de Salerne, à 50 kilomètres à peine de Naples.

"Nous devons être plus malins", explique l'international suisse du SSC Napoli

Gökhan Inler

au 20 Minuten. "YB est une équipe jeune et a l'avantage de jouer sur une pelouse artificielle",

se méfie le milieu de 30 ans, qui devrait être aligné par Rafael Benitez.

"Tempête sous le crâne de Wawrinka"

"Tempête sous un crâne: Wawrinka recherche son 'je'", s'inquiète la Tribune de Genève et 24 Heures après la défaite mortifiante de Stan au 1er tour des Swiss Indoors mardi. Le Vaudois refuse de s'alarmer à un mois de la finale de la Coupe Davis: "d’ici à Lille, beaucoup de choses peuvent se passer. Je peux me blesser à Bercy et être forfait pour la finale, tout comme je peux gagner le Masters et arriver en pleine confiance contre la France…"

Si "Stan the man" est dans le creux de la vague, Roger Federer surfe sur elle. Le Bâlois a écrasé le Luxembourgeois Gilles Muller (6-2 6-1) lors de son premier tour à domicile. En pleine bourre, RF s'est même étonné d'avoir plié le match en 46' dans 20 minutes.

Ludovic Perruchoud