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Le "message clair" de Roger Federer

D'abord le Masters, ensuite la Coupe Davis. Roger Federer a faim! [Virginie Bouyer]
D'abord le Masters, ensuite la Coupe Davis. Roger Federer a faim! - [Virginie Bouyer]
Quelques heures après les 1ers coups de raquettes à Londres, le Masters tient évidemment le haut du pavé dans la presse helvétique. Mais foot et moto ne sont pas oubliés pour autant.

Place d'abord, évidemment, au Maître des maîtres, Roger Federer, solide vainqueur de Milos Raonic dimanche. "Il a envoyé un message clair", selon L'Equipe"Il est à Londres pour gagner. La Coupe Davis, il verra plus tard". Et donc Raonic, "l'un des 3 bizuts cette année, s'est pris les yeux dans les phares de la limousine suisse". Rien que ça.

A 8 succès du club très fermé des 1000 victoires sur le Circuit, "RF" a signé sa 69e victoire en 80 simples cette année, résume le Tages-Anzeiger.

"Rien ne semble être en mesure de déconcerter Wawrinka"

Les autres titres accordent, eux, une large place à Stan Wawrinka, qui entre en lice ce lundi à Londres face à Tomas Berdych. "Cette saison, où il a tantôt tutoyé l'excellence, tantôt été à la ramasse, Stan aimerait la finir sur un coup d'éclat", écrit 20 minutes. Et le "gratuit" se veut positif: Stan n'a-t-il pas fêté 6 victoires pour une seule défaite en 2014 contre les top-10?

Et même si Stan "a la plus mauvaise cotes des 8 engagés à Londres", nous apprend la Tribune de Genève"rien ne semble être en mesure de déconcerter Wawrinka, pas même une feuille de route automnale entachée de défaites déroutantes". D'ailleurs, le Vaudois estime que son "niveau de jeu est là".

La Liberté revient, elle, sur les débuts de Wawrinka, "quand Stanimal n'existait pas". Et le quotidien fribourgeois de donner la parole aux premiers adversaires du Vaudois sur le Circuit. "C'était déjà un beau bébé, costaud et qui envoyait du lourd", se souvient le Français Jean-René Lisnard, 1er adversaire - victorieux -, en 2003 à Gstaad. "Mais il ne m'avait pas laissé une grande impression et jamais je n'aurais cru qu'il ferait une aussi belle carrière".

Berne, une destination maudite pour Sion

Au rayon foot, "le show Embolo continue" pour 20 Minuten. Le jeune Bâlois, déjà brillant en Ligue des champions et auteur ce week-end d'un doublé à Vaduz, "ne semble avoir aucune limite en ce moment". Et Bâle de fêter une victoire presque "tranquille" en Principauté.

Admir Smajic n'a, lui, que peu goûté à la défaite d'un Sion "mal payé de ses efforts" à Berne. Un "succès chanceux pour YB", selon 20 minutes"C'est comme si tu vas à la chasse et que tu reviens sans gibier", a résumé l'inénarrable président Constantin.

De toute façon, "pour Sion, Berne reste une destination maudite en championnat", résume Le Matin, qui précise que le dernier succès valaisan dans la capitale - hors Coupe évidemment - remonte déjà au 17 août... 1996!

Blick s'attarde, lui, sur "l'attentat" de l'Argovien Sandro Wieser sur Gilles Yapi (FCZ), la "faute la plus brutale de l'année". Le président zurichois Ançillo Canepa a d'ailleurs déposé une plaine pénale!

Un peu plus de 80 jours après sa dernière apparition en Super League, Vero Salatic a rejoué. Et Grasshopper a battu St-Gall 3-0! C'est vite vu, pour 20 Minuten, "GC a de nouveau un patron sur le terrain". De son côté, Blick se demande si ce ne serait pas juste une "paix de façade".

Ce lundi est jour de derby à la Pontaise, où le LS accueille Servette. Si Le Matin accorde une interview à Johan Vonlanthen (SFC) - "il n'y a jamais eu de rapport particulier à ce match dans ma carrière. Mais maintenant, je joue à Servette" -, 24heures dresse le portrait de Guillaume Rippert, défenseur français qui traverse le lac tous les jours depuis Evian pour rejoindre le LS. "J'ai l'impression d'avoir 15 ans et d'aller à l'école".

"Lüthi n'a pas manqué de jus"

Thomas Lüthi, qui "semblait haï des dieux depuis 2005" a, lui, "peut-être réussi sa course la plus aboutie de sa carrière", selon Le Matin, pour signer un succès heureux à Valence, profitant de la panne d'essence du champion du monde Esteve Rabat.

Le Tages-Anzeiger n'a ainsi pas manqué l'occasion, titrant "Lüthi n'a pas manqué de jus". Une 9e victoire, "la plus chanceuse". Reste que le pilote bernois, qui a remporté le duel pour le titre de Suisse no1 face à Dominique Aegerter, selon la Berner Zeitung, a réussi son plus haut total de points (194) depuis son titre mondial en 2005 (242), rappelle le "Tagi".

Daniel Burkhalter - Twitter @DaniBurkhalter

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