Roger Federer occupe évidemment le haut du pavé, lui qui a expédié Nishikori lors de son 2e match à Londres. "Plié en à peine plus d'une heure, ce 2e rendez-vous londonien n'a été qu'une formalité, une de plus dans une saison qui le voit désormais compter 70 succès", s'enflamme la Tribune de Genève.
"Tournoi aussi peu captivant qu'une réunion Tupperware"
Une marque "qu'il est le seul à atteindre cette saison", selon le Tages-Anzeiger. "RF" l'atteint pour la 6e fois. Meilleur cru? Ses 92 succès en 2006!
Mais le Bâlois pointe surtout désormais à 993 succès en carrière, nous rappelle 20 minutes. "Il n'est devancé que par Connors (1253) et Lendl (1071)". Mais la "borne mythique" des 1000 ne sera pas pour 2014, avec un "potentiel de 5 matches à jouer" (3 au Masters, 2 en Coupe Davis).
L'homme aux 17 Grands Chelems est désormais aujourd'hui
à un set
du
record des 12 demi-finales de Lendl au Masters
, rapporte L'Equipe.
Un quotidien sportif français qui s'inquiète en outre du niveau du rendez-vous londonien. "Six matches, aucun en 3 sets, on n'avait jamais vu ça au Masters depuis 1986". Et donc, "ce tournoi d'élite est pour l'instant aussi palpitant qu'une réunion Tupperware".
Et L'Equipe d'enfoncer le clou, en référence au futur rendez-vous de Lille: "Federer ne va pas se fatiguer des masses avant la finale de la Coupe Davis".
La Liberté propose, elle, un papier "ambiance" autour de ce Masters "très show". "Une fois l'an, à Londres, c'est "Star Wars" et "Space Mountain" réunis, interdits aux épileptiques". D'où une "mission compliquée pour un néophyte", voire "quasiment impossible si, comme Raonic ou Nishikori, le tirage a voulu qu'ils affrontent Federer".
Coupe Davis aussi, mais d'un peu plus loin, avec Blick, qui nous apprend que Jakob Hlasek (78 matches dans la compétition), fête aujourd'hui ses 50 ans. Il s'offrira une virée à Lille comme cadeau, avec l'espoir de vivre un autre dénouement qu'à Fort Worth, en 1992.
Attention tout de même à la Lituanie
Le Suisse-Lituanie de samedi à St-Gall offre aussi, bien sûr, quelques pages à la presse helvétique. A commencer par Blick, qui nous propose une interview de Xherdan Shaqiri, toujours aussi peu utilisé à Munich (78' de jeu, 2 buts). "Je voulais quitter le Bayern cet été. On en rediscutera cet hiver", dit-il.
Le Matin nous propose une présentation du pays balte. Géographique, politique, mais aussi footballistique. On apprend ainsi que la Lituanie a tenu l'Allemagne (2003, 1-1) et l'Italie (2006, 1-1) en échec chez elles. Et que la France n'a gagné que 2 fois 1-0 en 2009
Le
dernier Suisse-Lituanie?
Un 9-0 (!) le 15 mai... 1924 lors des
JO de Paris
, lit-on encore dans le "vitaminé" lausannois.
Equipe de Suisse toujours, avec ces longs éclairages proposés par la Basler Zeitung et le Bund sur Valentin Stocker, de retour en équipe nationale après un été difficile. L'ex-Bâlois évoque son début de saison compliqué au Hertha Berlin après une Coupe du monde où il n'aura joué que 45 minutes...
Breel Embolo n'est, lui, pour l'instant qu'avec la Suisse M21, mais son passeport helvétique est toujours en attente de livraison, alors qu'un transfert dès cet hiver est évoqué, notamment à Wolfsburg. "S'il quitte la Suisse avant, il ne l'aura jamais et ne pourra jamais jouer avec la Nati", avertit 20 Minuten. "Ce qui ne semble pas lui être égal". Vladimir Petkovic doit le rencontrer fin novembre, nous apprend le "gratuit" alémanique.
Dominique Gisin s'est mise au... suédois
Trois semaines après Sölden, la Coupe du monde de ski poursuit son tranquille réveil, avec des slaloms prévus ce week-end à Levi/FIN. L'occasion pour L'Illustré de nous proposer un "cahier spécial" sports d'hiver, avec notamment une interview de Dominique Gisin. Elle évoque bien sûr l'or ramené de Sotchi. "Un peu de chance a été indispensable. Il était temps qu'elle arrive, après mes déceptions antérieures". Elle révèle aussi s'être mise brièvement à apprendre le... suédois, "très utilisé à Engelberg"!
La Basler Zeitung s'attarde pour sa part sur Silvan Zurbriggen (33), dans le flou après une hernie discale cet été. Condamné au repos, il n'a eu droit qu'à 7 jours sur les skis. "Je ne sais pas à quel point je suis fit"...
Daniel Burkhalter - Twitter @DaniBurkhalter