"Et soudain... l'apparition!" titre L'Equipe."Federer a pu s'entraîner 20 minutes hier soir. Et rassurer (un peu) son monde." Ce midi, la France saura si Federer jouera ou non le simple de vendredi, poursuit le quotidien français.
"Alors que peu de gens y croyaient encore, le no 2 mondial est apparu sur le court à 18h40", écrit 20 minutes.
"L'attente a (provisoirement) pris fin mercredi, peu après 18h40. Attendu comme le messie, Roger Federer a effectué son premier entraînement devant une centaine de journalistes. Tout un pays respire donc!" lance RTSsport.ch.
"Oui! Un entraînement sans douleurs", se réjouit le Blick, qui parle "d'espoir pour la Suisse du tennis" et qui ajoute que le Bâlois pourrait à nouveau s'entraîner aujourd'hui à 9h30.
Un message fort, mais...
"Pour le moral du team helvétique et de ses fans, l'image du Bâlois raquette en main envoie un message fort. Mais elle ne signifie pas qu'il sera assez en forme pour livrer bataille dès vendredi", prévient 20 minutes.
"Difficile de tirer quelque enseignement que ce soit de l'impact que cette sortie aura sur le physique de Federer. Mais il est évident que depuis qu'elle l'a vu sur le court, la Suisse reprend espoir", constate la Tribune de Genève.
Pour la Basler Zeitung, "il est probable que le nom de Federer apparaisse au moment de choisir les deux joueurs qui joueront en simple vendredi. Et la "Baz" d'expliquer que le Bâlois pourrait ensuite être remplacé s'il n'était pas apte et jouer les jours suivants.
Comme les Rolling Stones sans Mick Jagger
Interrogé par la Berner Zeitung, un journaliste de L'Equipe n'y va pas par quatre chemins: "une finale sans Federer serait comme un concert des Rolling Stones sans Mick Jagger." "A Lille, tout le monde espère que Federer sera apte vendredi, y compris les Français", conclut le quotidien de la capitale.
"On espère tous que Federer jouera", confirme Cédric Pioline dans les colonnes de L'Express/L'Impartial. "Ca serait un sacré exploit pour la Suisse que de gagner sans lui", estime le Français, double vainqueur du Saladier d'argent en 1996 et en 2001.
Vainqueur du trophée en 1991 après avoir été opéré du dos quelques semaines auparavant, Henri Leconte s'est confié à RTSsport.ch. "Avec les blessures au dos, c'est toujours difficile de prévoir quand on sera rétabli. Si Federer sera aligné vendredi? Tout est envisageable", glisse le consultant de France Info, qui s'attend à voir Wawrinka "jouer son meilleur tennis."
Lüthi, le trait d'union
Le Matin, de son côté, a passé au crible les adversaires de Federer et Cie. Des Bleus qui "ont passé un pacte" pour remporter une 10e Coupe Davis. "Une résolution de longue date, profondément ancrée en chacun des aspirants mousquetaires. Un groupe plus soudé que jamais et déterminé à honorer son pacte, porté par un supplément d'âme."
La Côte s'est, elle, penchée sur le rôle du capitaine en
Coupe Davis
. "Un bon capitaine, c'est une personne qui a des convictions et une grande capacité d'écoute: deux qualités essentielles", explique
Cédric Pioline
au quotidien lémanique.
Un sujet également abordé par L'Equipe, qui s'est intéressée à Severin Lüthi. "Derrière l'image d'un coach placide et ennuyeux se cache un homme drôle, efficace et profondément humain. Il est le trait d'union essentiel entre Federer et Wawrinka", écrit le quotidien sportif no 1 de l'Hexagone, visiblement sous le charme de "Sev".
Enfin comment ne pas parler de cette finale sans évoquer la rivalité franco-suisse? "Une rivalité vieille comme le monde, un 'je t'aime, moi non plus', une espèce de duel de faux-frères qui font tout pour ne surtout pas se ressembler, explique la Tribune de Genève. Ce week-end à Lille, où les deux pays se livreront un combat sans merci pour enlever la Coupe Davis, il y aura une tension folle."
Axel David - twitter @axel_david7