Comme à maintes reprises ces derniers mois, Thomas Bach a balayé les craintes d'annulation du plus grand rassemblement pacifique au monde, assurant qu'il se tiendrait bien du 23 juillet au 8 août prochain au Japon.
"Notre tâche est d'organiser les Jeux, pas d'annuler les Jeux... Si nous pensions que les Jeux ne peuvent pas être sûrs, nous ne les organiserions pas", a affirmé le président du CIO.
Pas en Floride
Parmi les scénarios évoqués ces dernières semaines dans la presse, Thomas Bach a écarté celui d'un nouveau report.
Enfin, il a exclu tout déplacement des JO dans un autre lieu, "impossible dans un temps si court", réponse à la surprenante proposition venue lundi de l'Etat de Floride, pourtant tout aussi frappé que le Japon par le Covid-19.
Les organisateurs japonais et le CIO misent donc sur une panoplie de contre-mesures, allant des règles d'entrée sur le territoire à une possible quarantaine, en passant par la distanciation sociale et des durées de séjour réduites au minimum au village olympique.
"Une organisation sûre est la première priorité (...) Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour organiser des Jeux sûrs", a martelé Thomas Bach.
agences/jfk
Les sportifs encouragés à se faire vacciner
Le CIO a précisé sa position sur le sujet épineux des vaccins, alors que la Russie ou Israël ont décidé de vacciner systématiquement leurs représentants aux Jeux et que le débat agite la communauté sportive.
L'instance olympique n'est pas "en faveur de sportifs coupant la file d'attente", a répété Thomas Bach, pour qui la priorité doit rester "aux personnes vulnérables, aux soignants et aux gens qui font tourner notre société".
Le CIO "encourage" néanmoins les sportifs à se faire vacciner, une fois les doses disponibles pour un large public, et a demandé pour cela aux 206 comités olympiques nationaux de contacter leurs gouvernements.
Huis clos ?
Alors que l'éventuelle présence de spectateurs doit être décidée au printemps par les organisateurs japonais, Thomas Bach a une nouvelle fois laissé entendre que les Jeux pourraient se dérouler à huis clos pour la première fois de leur histoire.
"Tout le monde voudrait avoir des stades pleins et des foules en liesse", a reconnu le patron de l'instance olympique, dont les revenus dépendent des retransmissions TV et non de l'affluence.