"Le jury du TAS a confirmé la validité de la décision de l'IAAF selon laquelle des athlètes dont la fédération nationale est suspendue sont inéligibles pour les compétitions tenues sous l'égide de l'IAAF", a déclaré le TAS pour motiver sa décision.
Selon le TAS, le ROC reste "habilité à sélectionner comme représentants de la fédération de Russie aux Jeux olympiques de Rio les athlètes russes qui remplissent les critères et sont éligibles pour concourir selon le règlement de l'IAAF". A ce jour, seules deux athlètes russes, la sauteuse en longueur Darya Klishina et Ioulia Stepanova (800m) ont été repêchées par l'IAAF.
"Merci à tous d'avoir enterré l'athlétisme. C'est purement politique", a déclaré la double championne olympique de saut à la perche Yelena Isinbayeva, qui avait l'ambition de remporter un troisième titre olympique à Rio avant de prendre sa retraite sportive.
agences/alt
Sebastian Coe "remercie" le TAS
Sebastian Coe, président la Fédération internationale d'athlétisme, a "remercié" jeudi le Tribunal arbitral du sport de Lausanne pour son "soutien" face au dopage, après le rejet de l'appel des athlètes russes suspendus pour les Jeux de Rio.
"Si nous apprécions que nos règles et notre pouvoir à appliquer nos règlements aient été ainsi soutenus, ce n'est pas un jour pour des déclarations triomphantes", a insisté le double champion olympique du 1500 m, dans un communiqué où l'IAAF estime que le jugement du TAS a créé les conditions de "compétitions à armes égales" entre les athlètes.
La Russie condamne la décision du TAS
La décision du TAS est "politique" et "sans fondement juridique", a dénoncé le ministre russe des Sports Vitali Moutko. "Je ne peux qu'exprimer ma déception. Nous allons réfléchir aux prochaines étapes. A mon avis, c'est une décision subjective, assez politisée et sans fondement juridique", a-t-il déclaré.
La Russie "regrette profondément" la décision du TAS, a déclaré pour sa part le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "On ne peut que regretter profondément" cette décision concernant les "athlètes qui n'ont rien à voir avec le dopage", a réagi M. Peskov, en jugeant "peu probable que la responsabilité collective puisse être acceptable".