Le Comité international olympique (CIO) a décidé dimanche de ne pas suspendre le comité national olympique russe (ROC) et de laisser les fédérations internationales statuer au cas par cas sur la participation des sportifs russes, au regard de critères très stricts, avant les Jeux de Rio.
"Les sportifs russes des 28 sports olympiques doivent assumer les conséquences de la responsabilité collective (de leur pays) et la présomption d'innocence ne peut leur être appliquée", souligne le communiqué du CIO. "D'un autre côté, la justice individuelle doit être appliquée et tout athlète doit pouvoir prouver que la responsabilité collective ne doit pas être appliquée dans son cas."
La Russie "reconnaissante"
Le CIO a ainsi défini que le Comité national olympique russe (ROC) ne pourrait sélectionner aucun sportif contrôlé positif au cours de sa carrière. Les candidats à une sélection devront également avoir été récemment testés par d'autres instances que celles opérant en Russie.
La Russie est "reconnaissante" de la décision "objective" du CIO, a déclaré le ministre russe des Sports Vitali Moutko, qui a affirmé que la "majorité" des sportifs russes iront à Rio. La décision prise par le CIO est "objective, adoptée dans l'intérêt du monde sportif et pour l'unité de la famille olympique", a estimé le ministre, se disant "reconnaissant" et "absolument convaincu que la majorité de l'équipe nationale russe remplira les critères" exigés par le CIO.
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agences/bao
Le TAS avait donné raison à l'IAAF
Jeudi, le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait donné raison à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) qui avait suspendu la fédération russe en raison des conclusions accablantes d'une commission d'enquête indépendante sur le système de dopage organisé en Russie.