La forêt tropicale de Tijuca, avec le Christ Rédempteur dominant la ville offre un paysage à couper le souffle. Rio, qui accueille les 1ers JO en Amérique du Sud, ne manque pas d'attrait.
Revers de la médaille: Rio de Janeiro se trouve dans une situation économique dramatique, avec des systèmes de santé et scolaire défaillants, sans oublier l'insécurité et la criminalité.
Une circulation étouffante
Autre problème: le trafic et les bouchons que les 8 mio d'habitants de Rio - ville longue d'une bonne cinquantaine de kilomètres, soit un Genève-Morges - semblent accepter avec philosophie.
Pour désengorger l'ouest de la ville, où se situe le parc olympique, une nouvelle ligne de métro, terminée la semaine dernière, a été mise en service. Cette nouvelle ligne est censée absorber... 300'000 passagers par jour.
Le hic: pendant les JO, seuls les médias accrédités et les personnes en possession d'un billet pour aller voir les compétitions sont autorisés à l'emprunter. Ceci impliquera donc pour les locaux un trajet durant jusqu'à 2 heures contre 45 minutes pour les autres.
"On sait recevoir le monde"
500'000 touristes sont attendus à Rio pendant les Jeux olympiques. A un jour de la cérémonie d'ouverture, dans le mythique Maracana, on ne sent pas véritablement la fièvre monter dans la zone de l'emblématique plage de Copacabana qui accueille les tournois de beach.
Les organisateurs et différents services apportent les dernières touches pour faire en sorte que tout soit prêt. Et cela semble en bonne voie.
Pas vraiment d'accord sur la tenue des Jeux à Rio, une cinquantenaire portant un t-shirt "shut up and train" joue la carte de la spontanéité, à Copacabana. "Vous allez aimer Rio et ses Jeux. Vous savez pourquoi? Parce que l'on sait recevoir le monde". On n'en doute pas.
Rio de Janeiro, Miguel Bao