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Giulia Steingruber et 32 autres athlètes suisses présents

Giulia Steingruber a porté le drapeau pour la délégation suisse. [V.Xhemaj]
Giulia Steingruber a porté le drapeau pour la délégation suisse. - [V.Xhemaj]
La délégation suisse a fait son entrée dans le stade du Maracana à 22h35, soit 15 minutes plus tard que prévu, vendredi lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Rio.

Désignée porte-drapeau la veille, la double championne d'Europe 2016 de gymnastique Giulia Steingruber était en tête d'une délégation forte de 33 athlètes. Parmi eux figuraient notamment la jeune golfeuse genevoise Albane Valenzuela, les épéistes Benjamin Steffen et Max Heinzer, la sprinteuse Mujinga Kambundji ou encore Ellen Sprunger, qui fêtait ses 30 ans vendredi. Le chef de mission Ralph Stöckli et 37 autres officiels étaient également présents.

De nombreux sportifs et sportives suisses avaient renoncé, souvent la mort dans l'âme, pour se préserver dans l'optique des premières compétitions prévues ce week-end. Giulia Steingruber, qui disputera les qualifications dimanche, avait pris quelques mesures de santé élémentaires pour chasser au mieux la fatigue engendrée par son rôle de porte-drapeau. Elle portait ainsi des chaussettes de contention. A noter que les athlètes avaient la possibilité de quitter le stade juste après l'entrée de leur délégation, des bus les attendant devant le stade.

A l'image de l'hymne brésilien chanté en version acoustique, les JO de Rio, les premiers de l'histoire sur le continent sud-américain, se sont ouverts par une ode à la musique brésilienne. Pelé souffrant de la hanche et "hors Jeux", la dernière inconnue de la soirée a été levée quand le marathonien Vanderlei Cordeiro de Lima, médaillé de bronze à Athènes en 2004 après avoir été poussé dans la foule par un spectateur, a embrasé la vasque du Maracana. C'est le triple vainqueur de Roland-Garros Gustavo "Guga" Kuerten, gagné par l'émotion, qui avait fait entrer la flamme dans le stade.

Quatre ans après le spectacle inventif et décalé des Jeux de Londres, le réalisateur brésilien Fernando Meirelles, un des trois directeurs artistiques à la manoeuvre, avait prévenu: dans un pays plongé dans une récession économique aiguë assortie d'une sévère crise politique, il fallait composer avec un budget limité.

ats/fg

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Les Russes évitent les sifflets.....

"Brasil, Brasil (à prononcer "Braziou"): peu avant 23h00, robes et foulards à motifs tropicaux plus chapeaux de paille, la délégation brésilienne a fait vibrer le Maracana, quelques instants après l'ovation reçue par la première délégation olympique de réfugiés. La Russie, empêtrée dans un scandale de dopage d'Etat, a elle évité les sifflets.

....mais pas le président brésilien

Le président brésilien par intérim Michel Temer a déclaré les Jeux officiellement ouverts peu avant minuit, sous les huées d'une importante partie du public du stade Maracana. Le président du Comité international olympique Thomas Bach a lui aussi pris la parole, rendant notamment hommage à la délégation d'athlètes réfugiés, qui participent aux Jeux et ont défilé sous la bannière du drapeau olympique.