Les USA ont conservé leur titre en devançant d'environ huit points, un gouffre, la Russie et la Chine, qui avaient pris les mêmes places sur le podium masculin la veille.
Le seul suspense, au vu des qualifications survolées par les Américaines, résidait dans le spectacle qu'allait offrir Biles, entre le choix de tel ou tel superlatif. Avec un demi-point en dessous de son total impressionnant des qualifications, elle a néanmoins illuminé l'Arena carioca sous les yeux de Nadia Comaneci, légende à laquelle la jeune femme de 19 ans se mesure désormais.
Sur le podium, médaille d'or autour du cou et derrière ses coéquipiers penchées, Biles devait parfois se mettre sur la pointe des pieds (1m45). Mais la plus grande, c'est bien elle. Au sein de l'école US raflant tous les tournois par équipes des JO et Mondiaux depuis cinq ans se trouve une surdouée qui depuis son émergence aux Championnats du monde d'Anvers, en 2013, écoeure la concurrence et entre à pas décidés dans la grande histoire de la gymnastique (record de dix sacres).
ats/adav