Ils étaient attendus, soumis à une immense pression, et ils l'ont fait! Soixante ans après avoir envoyé leurs premiers athlètes aux JO de Melbourne, les Fidjiens ont enfin fait rentrer leur archipel peuplé de quelque 900'000 habitants au palmarès olympique, en profitant de l'introduction du rugby à sept aux JO.
L'or était promis aux hommes du Pacifique qui écrasent le Circuit mondial depuis deux ans grâce à leur densité physique et leurs capacités techniques hors du commun.
Loin d'être inhibés, ils ont encore fait étalage de leur talent durant les trois jours de compétition, illuminant le tournoi par leurs passes après contact et leur gestuelle improbable.
Les Britanniques sauvent l'honneur
Assez ironiquement, ce succès doit beaucoup à un Anglais, Ben Ryan, aux commandes pendant six ans du VII de son pays avant de débarquer en 2013 aux Fidji. A sa disposition, des joueurs hors normes mais des moyens financiers très limités et des infrastructures précaires.
Face au rouleau-compresseur, les Britanniques n'avaient plus qu'à essayer de sauver l'honneur, ce qu'ils firent grâce à Dan Norton.
Pour eux, l'argent est déjà une belle récompense au terme d'un tournoi abouti. La sélection britannique est effectivement habituellement éclatée entre Anglais, Gallois et Ecossais sur le Circuit mondial et ceux-là ne se sont réunis que pour l'occasion des JO.
ats/bolt
Rugby à sept, messieurs
Finale (12.08)
FIDJI - Gd-Bretagne 43-7 (29-0)
Petite finale (11.08)
AFRIQUE DS - Japon 54-14 (21-7)
Demi-finales (11.08)
FIDJI - Japon 20-5 (10-5)
GD-BRETAGNE - Afrique dS 7-5 ( 0-5)