"C'est fabuleux. C'est un honneur de jouer une finale olympique. Quand j'étais petite, je me disais que ce serait génial de pouvoir un jour avoir une médaille. Mais je ne pensais pas pouvoir y arriver", a poursuivi la Vaudoise.
"Quand je pense à tout ce que Martina représentait pour moi quand j'étais petite, cela rend notre parcours d'autant plus extraordinaire. Une complicité s'est créée entre nous, avant tout sur le plan humain, surtout depuis le barrage de FedCup en Pologne" en avril 2015. "Maintenant, on a un rêve en commun", a-t-elle lancé.
"Ce matin (ndlr: vendredi matin), on s'est dit que c'était déjà génial de nous retrouver en demi-finale. Nous sommes parties de rien ici, et nous avons su créer quelque chose d'extraordinaire. En juin, Martina pensait jouer avec Belinda (Bencic), et j'étais supposée jouer avec Viktorija (Golubic)", a souligné Timea Bacsinszky, qui avait une pensée pour la Zurichoise: "Viktorija a été géniale. C'est vraiment très dur d'être à sa place."
ats/lper
"Un mélange de beaucoup de choses"
Les émotions sont-elles plus fortes que lorsqu'elle s'était qualifiée pour les demi-finales de Roland-Garros l'an dernier ? "Elles sont en tout cas tout aussi grandes. C'est un mélange de beaucoup de choses. En Grand Chelem, tu es seule. Ici, nous sommes une équipe. Et ce n'est jamais facile de créer une équipe. L'alchimie ne fonctionne pas avec tout le monde", a-t-elle glissé.