La Néo-Zélandaise entraînée par Jean-Pierre Egger menait confortablement le concours avant de voir Carter, avec son jet final à 20m63, meilleure performance pulvérisée, lui souffler le titre in extremis. Elle avait lancé à 20m42 à son deuxième essai, loin devant tout le monde. Puis Carter, la championne du monde en salle 2016, a surgi.
Adams, 31 ans, n'arrivait pas comme favorite après une saison 2015 gâchée par les blessures. Mais elle pensait bien avoir une nouvelle fois pu écraser ses rivales. Adams a été quatre fois championne du monde de 2007 à 2013 et est restée invaincue pendant cinq ans, jusqu'à ses blessures l'an dernier, enchaînant 56 succès d'affilée.
Valerie Adams, qui vit à Bienne, va quitter la Suisse à l'automne pour retourner au pays. Elle entend mettre la pédale douce sportivement à l'avenir.
ats/lper
Six ans de collaboration
Jean-Pierre Egger avait annoncé avant ces Jeux qu'il n'entendait plus entraîner d'athlète au quotidien. Son contrat avec la Fédération néo-zélandaise prend fin au terme de la saison. L'ancien coach à succès de Werner Günthör aura entraîné Valerie Adams pendant six ans. Quand il l'a reprise sous son aile, en novembre 2010, elle était au "fond du trou", psychologiquement et techniquement.