Sabrina Jaquet: "J'ai commencé la rencontre de manière catastrophique (ndlr: la Neuchâteloise a été menée 4-10 face à la Bulgare). Ensuite, je suis revenue (ndlr: 17-18). Dans le 2e set, je suis même devant (ndlr: 3-2, 4-3, 7-4) avant de perdre 5 points d'affilée. C'était juste du n'importe quoi".
"De bons passages puis plus rien"
"Je suis hyper énervée contre moi-même... Je ne peux même pas dire que je suis triste... (long silence). Lors de mes 2 matches à Rio, il y a eu de nombreux moments pendant lesquels j'avais la tête ailleurs. Je n'étais pas focalisée, concentrée du début à la fin du match. A ce niveau, ce n'est pas possible. Il y avait bien mieux à faire".
"Je n'arrive pas à m'expliquer ces absences. Cela n'a rien à voir avec de la nervosité. Comme lors du premier match (ndlr: face à la Britannique Gilmour), j'étais relax, j'avais envie de jouer, de prendre du plaisir. Il faut que je travaille sur ces chutes de concentration. De bons passages, puis plus rien... C'est le résumé de mes 2 matches à Rio. C'est bête que cela arrive aux Jeux".
"Je vais continuer à m'entraîner et à jouer mais je ne sais pas combien d'années. Il est trop tôt pour parler des prochains Jeux olympiques. On verra l'envie, la motivation, la forme. Les blessures peuvent arriver... Ce qui est certain, c'est que j'ai encore du plaisir à jouer".
A Londres, la nervosité; à Rio les chutes de concentration"
"Je suis arrivée à Rio avec un super état d'esprit sur le terrain. Aux Jeux de Londres, c'était quelque chose de tout nouveau pour moi. C'était grandiose, mais j'étais passée à côté mentalement, j'étais trop nerveuse. A Rio, c'est la concentration qui m'a fait défaut. A mon âge (ndlr: 29 ans), cela ne devrait plus arriver. Il y a des regrets, c'est incontestable".
12 août: Sabrina Jaquet laisse filer sa chance
Rio de Janeiro, Miguel Bao