Le ski alpin fait son apparition dans le programme des Jeux olympiques en 1936 à Garmisch-Partenkirchen, lors de la 4e édition des Jeux d'hiver. Seul le combiné, qui allie la descente et le slalom, donne alors droit à des médailles.
Cette première se réalise toutefois sans la présence des Suisses et des Autrichiens, vedettes du ski alpin à l'époque. En effet, le Comité International Olympique (CIO) refuse que les moniteurs de ski, considérés comme des professionnels, prennent part aux épreuves. L'amateurisme doit rester la règle selon le CIO.
La FIS s'oppose au CIO
La Fédération Internationale de Ski (FIS) conteste cette décision, mais rien n'y fait, le CIO campe sur ses positions. Pénalisés par cette règle, les délégation suisses et autrichiennes décident donc de ne pas envoyer de skieurs à Garmisch-Partenkirchen.
L'année suivante, la FIS organise des Championnats du monde, auxquels les moniteurs peuvent participer. Absent du programme des Jeux olympiques de 1940, finalement annulés en raison de la Seconde Guerre Mondiale, le ski alpin devient la discipline-reine des Jeux olympiques à partir de 1948 à St-Moritz. Il faudra toutefois attendre 1981 pour que les sportifs officiellement professionnels soient admis aux Jeux olympiques.
jbal