Wenger a tourné en 6'27''01 sur l'anneau de glace pékinois. C'est 6 secondes plus vite qu'aux Championnats d'Europe aux Pays-Bas le mois dernier mais insuffisant pour rivaliser dans les courses en contre-la-montre. Raison pour laquelle l'Alémanique place encore une fois tous ses espoirs dans la mass-start (départ en ligne), où l'aspect tactique est souvent déterminant. Cette épreuve, qui lui avait permis de finir 4e aux JO 2018 à Pyeongchang, aura lieu le 19 février.
Fin de règne pour Kramer
"Je me suis peut-être un peu trop concentré sur mes rivaux au lieu de faire ma course", a relevé Wenger dimanche au terme de son 5000m. "Mon résultat n'est pas très bon mais pas catastrophique non plus. Il faut l'accepter".
Derrière Nils van der Poel, par ailleurs détenteur du titre mondial et du record du monde, le Néerlandais Patrick Roest a décroché l'argent et le Norvégien Hallgeir Engebraaten, le bronze. Il n'y a donc pas eu de miracle pour Sven Kramer, légende du patinage de vitesse et vainqueur des trois derniers titres olympiques sur 5000m: le Néerlandais a terminé 9e sur sa distance de prédilection
ats/lper
Patinage de vitesse: 5000m messieurs (06.02)
1. Nils van der Poel SWE 6'08"84
2. Patrik Roest NED + 0"47
3. Hallgeir Engebraaten NOR 1"04
4. Sergei Trofimov ROC 1"43
5. Jorrit Bergsma NED 4"34
6. Alexander Rumyantsev ROC 6"18
7. Bart Swings BEL 8"06
8. Davide Ghiotto ITA 8"08
18. Livio Wenger SUI 18"17