Il a manqué 0''18 à Justin Murisier exemplaire en descente et en slalom, pour monter sur le podium. Lui le géantiste a su se sublimer dans 2 disciplines qu'il pratique moins. Il n'a concédé que 0''59 au vainqueur sur le virage court, mais cela s'est révélé insuffisant.
"Ca se joue un peu sur les 2 manches, a analysé le Valaisan au micro de la RTS. Il y avait moyen de faire mieux en descente, de l'ordre de 30 centièmes. Ma performance en slalom est pas mal, mais c'est dommage de passer à côté d'une médaille. Seules les médailles comptent dans ces événements. Alors oui, c'est positif pour le géant. Il y a moyen d'aller chercher quelque chose en géant."
De banni à champion olympique
Brillant 4e de la descente, Johannes Strolz avait toutes les cartes en mains pour réussir un énorme coup. Le fils d'Hubert Strolz, champion olympique du combiné en 1988 à Calgary, entre dans l'Histoire comme étant le 1er enfant d'un champion olympique capable de répéter le même exploit que l'un de ses parents en ski alpin.
Mis de côté par la fédération autrichienne faute de résultats satisfaisants, Strolz a travaillé dans son coin pour être récompensé à Adelboden lorsqu'il a remporté il y a un mois le slalom à la surprise générale. Il a ensuite confirmé avec une 5e place à Kitzbühel.
Fracture pour Chabloz
Coupable d'une grosse faute lors de la descente alors qu'il était dans le coup, Loïc Meillard a tout donné dans le slalom. En vain puisqu'il a enfourché. Même issue pour Luca Aerni.
A noter encore que la "première" olympique de Yannick Chabloz (22 ans) s'est terminée dans la douleur. Victime d'une chute à haute vitesse dans la descente du combiné, le Valdo-Nidwaldien souffre d'une fracture de l'avant-bras gauche. Evacué sur une civière, il a été transporté à l'hôpital pour des examens complémentaires.
ats/axel