Marco Odermatt, en or en géant, entre dans la cour des grands

Marco Odermatt, déjà en tête à l'issue de la 1re manche, est allé chercher le titre olympique en géant. Le Nidwaldien rejoint Roger Staub, Heini Hemmi, Max Julen et Carlo Janka dans le club des Suisses en or dans la discipline.

"C'est incroyable, c'était très dur avec la neige et la visibilité. La longue pause entre les 2 manches n'a pas aidé non plus. Ce n'était pas évidemment mentalement. C'est un rêve... J'ai attaqué en 2e manche car je ne voulais finir à la 4e place.... J'ai pu parler à Carlo Janka après la course. C'est hyper cool de lui succéder en géant", a déclaré "Odi" à la RTS.

Septième en descente et éliminé en super-G durant ces Jeux,  Odermatt a confirmé son statut de patron du circuit mondial avec ce 1er titre dans un grand événement. Le leader du classement général de la Coupe du monde a bien négocié des conditions particulièrement difficiles avec des chutes de neige et une visibilité réduite qui ont obligé les organisateurs à retarder de 75 minutes le départ de la seconde manche.

Odermatt a dû puiser dans ses ressources physiques et mentales pour aller chercher cette fantastique médaille d'or à 24 ans, car Zan Kranjec a réalisé un 2e parcours incroyable. Huitième au terme du tracé initial, le Slovène a sorti une manche de feu. Mais "Odi" a su utiliser à bon escient ses 78 centièmes d'avance pour en conserver 19 à l'arrivée. Dixième après la 1re manche, Gino Caviezel a terminé au 7e rang.

Murisier et Meillard sortis en 1re manche

Les 2 autres mousquetaires helvétiques n'ont malheureusement pas rallié l'arrivée en première manche. Justin Murisier et Loïc Meillard sont sortis alors qu'ils comptaient déjà un solide retard aux temps intermédiaires Justin Murisier a confié s'être trompé dans ses réglages. "J'ai remarqué dès la 2e porte que je n'avais pas de grip. Je n'ai pas trouvé la solution, a expliqué le Bagnard, 4e du combiné dans ces joutes. Quand tu viens aux JO, c'est pour y faire une médaille. Je n'en ai pas..."

Loïc Meillard, qui aura encore le slalom pour se refaire à Pékin, a quant à lui souffert du manque de visibilité. "Il faut attaquer, mais c'est dur de savoir ce qui se passe sous ses pieds dans ces conditions", a souligné le skieur d'Hérémence, qui est parti à la faute après avoir touché la neige avec une chaussure.

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ats/bao