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La Suisse peut être contente de sa moisson de médailles

Wendy Holdener (à gauche) et Michelle Gisin ont permis à la Suisse de briller en ski alpin. [Luca Bruno]
Wendy Holdener (à gauche) et Michelle Gisin ont permis à la Suisse de briller en ski alpin. - [Luca Bruno]
C'est un chef de mission forcément heureux qui a dressé le bilan de ces JO de Pékin. Avec 14 médailles dont 7 en or, la Suisse termine au 8e rang des nations.

Ralph Stöckli avait le sourire au moment de se présenter devant la presse. Car avec 7 titres olympiques, l'ancien curleur sait qu'il peut rentrer au pays sereinement. L'objectif avancé était de faire aussi bien qu'à PyeongChang et ses 15 médailles, il en aura finalement manqué une.

Recours contre la décision envers Smith

"Pour moi, on a fait aussi bien en comptant le bronze enlevé à Fanny Smith", a immédiatement relevé Stöckli. Le chef de mission a d'ailleurs expliqué que Swiss-Ski a déposé un recours contre la décision qui avait privé la Vaudoise du bronze lors de l'épreuve de skicross.

Mais cette ombre au tableau ne saurait noircir un bilan assez fou grâce notamment au ski alpin et ses 9 médailles, dont 5 titres pour 5 athlètes différents. Ce record dans des Olympiades d'hiver fait bien entendu le bonheur du chef de mission. "Le ski alpin est l'un des sports phares des JO. On se retrouve un peu dans la même situation qu'à Calgary, où l'on avait ramené 15 médailles dont 11 grâce à l'alpin".

Stöckli a également beaucoup apprécié la réaction des skicrosseurs masculins le lendemain de la désillusion de Smith. "C'était la plus belle réponse à donner, a jugé le Saint-Gallois. C'est aussi pour cela que l'on voulait que Ryan Regez soit le porte-drapeau pour la cérémonie de clôture".

A noter que les femmes ont comme à Tokyo emmené la délégation helvétique vers le haut avec Lara Gut-Behrami, Michelle Gisin, Wendy Holdener, Corinne Suter et Mathilde Gremaud. Un "girl power" qui fait plaisir à Stöckli, mais pour laquelle il n'a pas d'explication plus spécifique.

Une indigestion de chocolat

Au chapitre des déceptions, le chef de mission a relevé le snowboard alpin, le slopestyle messieurs et les aerials avec 2 quatrièmes places. On peut ajouter la sortie de Marco Odermatt en super-G, et l'absence de médaille en combiné messieurs à ces coches dans la catégorie "pas bien". Pour aller avec ces 14 médailles, Swiss Olympic a compté 8 quatrièmes places.

Dans certains sports comme le ski de fond avec Dario Cologna ou le saut avec Simon Ammann, des athlètes d'exception ont disputé leurs derniers JO. Et Swiss Olympic doit penser à la relève. "C'est l'un des défis pour le futur, reconnaît le chef de mission. On perd de formidables ambassadeurs". Parmi les sports de tradition où la Suisse aimerait pouvoir revenir au premier plan, on retrouve par exemple le bob.

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ats/tai

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La Norvège met tout le monde d'accord

Avec 7 médailles d'or, la Suisse a donc égalé son bilan or-argent de 2014 à Sotchi, mais elle a plus de médailles de bronze à son actif (5) qu'il y a 8 ans (2). En ce qui concerne le nombre total de médailles, Calgary 1988 et PyeongChang 2018 devancent encore Pékin avec 15 médailles chacune. Toutefois, Calgary n'a accueilli que 46 compétitions, contre 109 à Pékin, soit plus du double.

La Norvège a clôturé le tableau des médailles à la 1re place pour la 2e fois consécutive. Les 16 médailles d'or des Scandinaves constituent un record pour des Jeux d'hiver.

Les médaillés suisses à Pékin

OR (7)
- Lara Gut-Behrami (ski - super-G)
- Beat Feuz (ski - descente)
- Marco Odermatt (ski - géant)
- Mathilde Gremaud (ski free-slopestyle)
- Corinne Suter (ski - descente)
- Michelle Gisin (ski - combiné)
- Ryan Regez (ski free - skicross)

ARGENT (2)
- Wendy Holdener (ski - combiné)
- Alex Fiva (ski free - skicross)

BRONZE (5)
- Lara Gut-Behrami (ski - géant)
- Michelle Gisin (ski - super-G)
- Wendy Holdener (ski - slalom)
- Mathilde Gremaud (ski free - Big Air)
- Jan Scherrer (snowboard - halfpipe)