La cérémonie de clôture a baissé le rideau sur cette quinzaine si particulière, sous le régime d'une bulle sanitaire très stricte qui a grandement gâché la fête olympique.
La Chinoise Eileen Gu, sacrée en ski big air et en half-pipe et en argent en slopestyle, a écrasé ces JO grâce à ses performances et son histoire.
Née en Californie d'un père américain et d'une mère chinoise, Gu, objet de toutes les attentions dans le pays organisateur, a choisi de concourir pour la Chine en 2019, devenant une icône de son sport.
Des joutes moroses et silencieuses
Malheureusement, ces exploits n'ont pu être aussi festifs qu'ils le méritaient. Le public invité par les responsables était bien présent, contrairement à l'été dernier à Tokyo. Mais, avec moins de 100'000 spectateurs annoncés par les organisateurs - contre 1 million il y a 4 ans à PyeongChang - répartis sur 13 sites et 109 épreuves, ces JO ont été moroses et souvent silencieux.
La bulle sanitaire a en effet gâché une grande partie du plaisir, avec le port du masque obligatoire, les tests quotidiens et surtout les restrictions de déplacement, l'impossibilité pour les sportifs de rester quelques jours une fois leurs épreuves terminées pour aller encourager leur compatriotes, d'échapper à cette bulle pour rencontrer la population locale...
La quinzaine avait aussi commencé par des polémiques sur les droits de l'Homme ou l'absence de neige naturelle, fabriquée à coup de canons à neige.
Retour en Europe
Maintenant, place aux JO suivants avec un retour en Europe, après Rio, PyeongChang, Tokyo et Pékin. Dans 4 ans, la prochaine édition hivernale sera en Italie avec un duo inédit Milan/Cortina, qui a récupéré le drapeau olympique des mains du président du CIO, Thomas Bach, avant l'extinction de la flamme olympique.
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afp/tai