Robin Cuche porte-drapeau à la cérémonie de clôture

Robin Cuche n'avait pas pu participer à la cérémonie d'ouverture il y a 8 jours à Pékin car il disputait la descente à Yanqing le lendemain. Ce sera donc l'occasion pour le natif de Saules, non loin des pistes des Bugnenets, de découvrir le "Nid d'Oiseau". "Je me réjouis vraiment beaucoup d’être le porte-drapeau de la Suisse lors de cet événement spécial... Je suis aussi particulièrement heureux, parce ce que le Nid d'Oiseau est un stade légendaire", a expliqué le Neuchâtelois à swissparalympic.ch.

Auteur de bons Jeux paralympiques à Pékin (11e de la descente, 6e du super-G et 8e du super-combiné), Robin Cuche avait été contraint jeudi de jeter l'éponge après 5 portes lors du géant en raison de grosses douleurs à un genou. En slalom dimanche, il s'élancera sans réelles ambitions car cette discipline n'est pas sa spécialité. Robin Cuche, qui participe déjà à ses 3es Jeux paralympiques, ramènera donc 2 diplômes de Pékin.

Treizième place pour le fondeur Tavasci

Seul suisse engagé samedi, le fondeur Luca Tavasci a bouclé ses "para" par une 13e place lors du 12,5 km style libre, sous le soleil de Zhangjiakou. Un résultat satisfaisant d'autant plus qu'il n'est pas spécialement à l'aise dans la technique libre. Mis en confiance par sa 11e place conquise sur le 20 km classique lundi, le Grison de 28 ans, né avec une malformation de la main gauche, a pu compter sur du bon matériel.

L'ingénieur civil, qui travaille à 70% à St-Moritz, a été devancé par des athlètes qui sont au moins tous semi-professionnels. Dans ces circonstances, il peut se montrer très satisfait d'avoir obtenu des résultats quasiment similaires à ceux de ses premiers "para" à PyeongChang. La concurrence s'est sérieusement renforcée. A titre d'exemple, en 2018 à PyeongChang, la Chine n'avait obtenu aucune médaille en ski de fond. Sur ses terres, elle en a obtenu 13, dont l'or et le bronze sur le 12,5 km libre!

Luca Tavasci a pris un congé payé pour s'entraîner, notamment avec les Italiens et les Allemands dans divers camps en vue des "para" de Pékin. Il vise désormais les Jeux de  "Cortina Milano 2026". "Mais il faudra que les choses changent, car financièrement ce n'est plus possible".

Miguel Bao