Le cavalier de 42 ans ne cache pas ses attentes à l'approche des Jeux: "Je ne suis jamais allé aux Jeux olympiques avec une équipe aussi forte que maintenant à Paris. Et de loin! Tout autre résultat qu'une médaille serait une déception", souligne-t-il.
Alors que Martin Fuchs commence par lâcher que "le grand objectif est une médaille" et que Pius Schwizer enchaîne avec un "nous espérons une médaille", Guerdat n'hésite pas à parler d'"or avec l'équipe". Et il ajoute même plus tard "l'or en individuel". Tous trois sont en selle de chevaux de classe mondiale avec Dynamix (Guerdat), Leone Jei (Fuchs) et Vancouver (Schwizer).
"Toujours une part d'inconnu"
"J'ai une grande chance à Paris, mais le sport a toujours une part d'inconnu", tempère Guerdat. Le nouveau format olympique depuis Tokyo, où l'on repart à zéro chaque jour et où les résultats de la veille ne comptent plus, ouvre complètement le champ des possibles. De plus, il n'y a pas de résultat biffé dans le concours par équipe. Un refus d'un cheval, et tout s'écroule.
ats/bur
"Ce qui compte, c'est qu'on n'ait pas de regrets"
"Pas de médaille, ce serait une grande déception, mais le sport peut aussi être comme ça", avertit Guerdat. A Rio en 2016, il était un cavalier encore meilleur qu'en 2012, Nino des Buissonnets était toujours en grande forme, ils avaient à nouveau atteint le barrage, "et pourtant, à la fin, il n'y a pas eu de médaille". Quatrième en 2016, le Jurassien est à nouveau un meilleur cavalier qu'à Rio, son cheval est au sommet de son art, mais cela n'offre toujours aucune garantie. "A la fin, ce qui compte, c'est qu'on n'ait pas de regrets, qu'on n'ait pas omis quelque chose que l'on pouvait prévoir", glisse-t-il.