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"Si les étoiles sont alignées, il y a possibilité d'aller chercher une médaille" confie Pauline Brunner

Pauline Brunner va à Paris avec ambition. [Georgios Kefalas - Keystone]
Pauline Brunner va à Paris avec ambition. - [Georgios Kefalas - Keystone]
Deux athlètes suisses participeront au tournoi d'escrime aux JO de Paris 2024. Qualifiés de dernière minute, la Neuchâteloise Pauline Brunner et le Valaisan Alexis Bayard se confient à 6 jours de la cérémonie d'ouverture des XXXIIIe Jeux olympiques.

Première Suissesse à participer à des Joutes depuis Rio de Janeiro 2016 et montée sur deux podiums de niveau international cette saison, Brunner n'envisage pas de faire de la figuration: "Avec mon entraîneur, on va se préparer pour que je sois au meilleur de ma forme (...). Si les étoiles sont alignées, il y a possibilité d'aller chercher une médaille. Je vais me concentrer sur ça."

Dix-neuvième joueuse mondiale, la Neuchâteloise a axé une part importante de sa préparation sur ses émotions avec un préparateur mental: "Je sais qu'il y a certaines émotions que je ne dois pas écouter. Quand je commence à m'entêter sur quelque chose ou que je suis un peu trop négative. Quand j'arrive à être concentrée sur un point, libre dans la tête, c'est là que je suis la plus forte."

Escrime: les Suisses Pauline Brunner et Alexis Bayard qualifiés pour les Jeux olympiques
Escrime: les Suisses Pauline Brunner et Alexis Bayard qualifiés pour les Jeux olympiques / Sport dernière / 4 min. / samedi à 22:30

De son côté, Bayard s'est énormément investi depuis 2 ans pour passer de la 115e place mondiale au 16e rang. Et avec son statut d'outsider, il peut créer la surprise: "La carte d'outsider, d'avoir cette qualification au dernier moment, est plus facile à jouer que si on est no1 mondial et qu'on doit vraiment espérer d'aller chercher une médaille. Donc, je vais essayer de jouer cette carte à fond, je sais qu'il n'y aura que du positif à retenir pendant ces Jeux. Je vais tirer sans avoir peur de perdre quelque chose."

Et comme Brunner, le Valaisan travaille son mental avec un préparateur pour éviter toute pression inutile: "Plus j'avais cette chance de me qualifier pour les JO, plus, il est vrai, j'ai senti cette pression, ça m'a quand même un peu pris la tête. J'ai consacré cette année à l'escrime, pour mettre toutes les chances de mon côté et j'ai vu que des fois ça faisait presque trop et que je n'avais pas d'autres choses pour me libérer la tête, pour relativiser un peu."

RTS Sport

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