Dans une Defense Arena tout entière acquise à la cause du Français Alex Portal (3e), Boki a remporté le 100m dos dans la catégorie des déficients visuels. Cette médaille d'or, la deuxième à Paris, est la 18e de la carrière lors de Paralympiques. Il passe devant la légende du tir sportif, le Suédois Jonas Jacobsson, sacré 17 fois aux Paras entre 1980 et 2016. Le nageur bélarusse reste loin, très loin, des 41 médailles d'or décrochées par la nageuse américaine Trischa Horn, mais pourra accroître sa moisson à Paris puisqu'il est inscrit sur trois épreuves supplémentaires d'ici à la fin des Jeux.
Une autre vedette de ces Jeux a fait son apparition. A l'Arena Paris Nord, où se déroulent les tournois de volley assis, l'Iran, équipe de la star Morteza Mehrzad, le deuxième homme le plus grand au monde du haut de ses 2m46, a remporté son premier match face à l'Ukraine. Diagnostiqué à un jeune âge d'une acromégalie, une maladie due à un excès d'hormone de croissance, il a été repéré en 2015 par l'entraîneur de l'équipe après une émission de télé-réalité. Il a décroché avec l'Iran les deux dernières médailles d'or paralympiques et a reçu le Ballon d'or du meilleur joueur du monde en 2019, 2021 et 2022.
Les épreuves d'athlétisme ont elles enflammé le Stade de France dès la matinée. Le Brésilien Julio Cesar Agripino Dos Santos a triomphé sur le 5000m (déficients visuels), record du monde à la clé, et ainsi ouvert le bal sur la fameuse piste violette.
lper avec afp