"Cette décision montre que le TAS doit réformer sa structure", a ajouté M. Bach lors d'une conférence de presse à Pyeongchang, en Corée du Sud, où débuteront vendredi les JO-2018 d'hiver.
Jeudi, le TAS a levé totalement les sanctions et suspensions à vie de 28 sportifs ou membres de l'encadrement russes, infligées par le CIO pour leur implication présumée dans le système de dopage institutionnalisé mis en place par la Russie.
Une commission de discipline du CIO avait suspendu à vie un total de 43 Russes, dont 42 avaient fait appel devant le TAS. Sur ces 42, 28 ont vu leurs sanctions totalement levées. 11 autres ont également vu levée leur suspension à vie, sauf pour les JO de Pyeongchang.
Samedi, le CIO a annoncé que parmi les 28 sportifs ou techniciens blanchis, 15 Russes (13 sportifs en activité et 2 entraîneurs) allaient voir leur cas étudiés par un panel du CIO pour savoir s'ils seraient invités à Pyeongchang.
Les 13 autres cas, également totalement blanchis par le TAS, ont eux été déclarés non-éligibles ou sont retraités, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
Une décision surprenante
"Nous ne nous attendions pas à cette décision", a reconnu Thomas Bach. "Nous avons discuté longuement de la situation lors de la réunion de la commission exécutive hier et aujourd'hui".
"Nous pensons que cette décision montre le besoin urgent de réforme dans la structure interne du TAS pour parvenir à plus de qualité et de continuité dans les jugements", a ajouté le président du CIO.
Pour le moment, 169 sportifs russes ont officiellement été invités aux JO après une scrupuleuse analyse de leur comportement passé et présent, qui se devait d'être le plus éloigné possible de celui ayant amené à la suspension de leur pays pour dopage institutionnalisé.
agences/bond
La réaction du TAS
Matthieu Reeb (secrétaire général du TAS): "Avant toute prise de position, nous allons d'abord chercher à obtenir des précisions de la part du CIO quant au genre de réformes évoquées par son Président aujourd'hui, au-delà de la déception qu'il exprimée par rapport aux sentences du TAS concernant les athlètes russes".