La grande dominatrice du double tour de piste est victime du nouveau règlement de la fédération internationale qui oblige les athlètes hyperandrogènes - affichant naturellement un taux "trop élevé" de testostérone - à renoncer à certaines distances comme le 800 ou le 1500m, où elles seraient trop avantagées.
Contrainte de se lancer sur 5000m, Semenya visait les minima olympiques, fixés à 15'10''. Après une tentative assez prometteuse sur la distance dans son pays (15'32''14), elle jouait sa dernière carte à Liège. Le verdict a été sans appel avec un temps à 15'50''12, loin de la tête de course.
Son gabarit puissant ne l'aide pas sur ces épreuves d'endurance. Mais Semenya y prend goût: "Il me faut du temps pour m'habituer à cette distance. Je le fais pour les gens qui me soutiennent et car j'aime l'athlétisme".
ats/thur