"Nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'il n'y aura pas de spectateurs dans les sites à Tokyo", a déclaré Mme Marukawa à l'issue d'une réunion avec toutes les parties prenantes aux JO, y compris le CIO. La plupart des sites des JO sont situés dans la capitale japonaise, mais certaines épreuves se déroulent dans d'autres départements.
Rien n'a été épargné à ces JO de Tokyo: de leur report d'un an l'an dernier au renoncement en mars de cette année aux spectateurs venant de l'étranger, une décision inédite dans l'histoire des JO là aussi. Quelque 11'000 sportifs sont attendus à Tokyo, où des mesures draconiennes anti-Covid ont été imposées pour tous les participants.
Le relais de la flamme à huis clos
Le relais de la flamme olympique, interdit sur la voie publique dans la majeure partie du Japon, se déroulera aussi à huis clos dans la capitale, où des cérémonies très limitées sont prévues à la place jusqu'aux Jeux. Les organisateurs des JO avaient déjà annoncé qu'ils demanderaient au public de "s'abstenir" d'assister aux épreuves du marathon et de la marche, organisées à Sapporo.
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agences/thur/bur
La sécurité avant tout
"Nous soutiendrons toutes les mesures qui permettent d'avoir des Jeux olympiques et paralympiques en toute sécurité pour les Japonais et pour les participants", avait aussi expliqué le président du CIO Thomas Bach, arrivé jeudi au Japon. La présidente de Tokyo-2020, Seiko Hashimoto, a de son côté affirmé que "les JO de Tokyo devaient être une opportunité rare de ressentir le pouvoir du sport dans des stades pleins de supporters. Il est extrêmement regrettable que nous soyons contraints d'organiser cet événement d'une façon aussi limitée."