Le gouverneur Naomichi Suzuki a annoncé cette décision cette décision, prenant ainsi à contrepied les autorités japonaises, qui avaient annoncé la veille que les épreuves se dérouleraient à huis clos dans la capitale et les départements voisins mais que des spectateurs pourraient être présents sur d'autres sites de compétition.
"Tous les événements prévus à Sapporo se dérouleront sans spectateurs", a indiqué M. Suzuki dans un communiqué, faisant référence aux 5 matches de football prévus dans la capitale de sa région. Il a estimé que les restrictions mises en place par les organisateurs étaient insuffisantes et ne permettraient pas de limiter les déplacements de personnes depuis Tokyo.
Quelques rares exceptions
Sapporo doit aussi accueillir le marathon ainsi que les épreuves de marche. Des responsables olympiques et locaux ont déjà demandé au public de ne pas y assister sur place. La plupart des sites des JO sont situés à Tokyo, où le huis clos a été décrété. Les compétitions se déroulant dans 3 départements voisins (Chiba, Saitama et Kanagawa) seront aussi interdites au public. Des épreuves prévues dans d'autres départements, dont Fukushima, Miyagi ou Shizuoka, accepteront des spectateurs mais de façon limitée.
agences/bur
Pas de spectateurs à Fukushima
Le gouverneur de Fukushima, Masao Uchibori, a de son côté déclaré que l'augmentation des infections à coronavirus et la pression exercée sur les lits d'hôpitaux dans sa région et dans la région du grand Tokyo l'ont poussé à interdire aux supporters d'assister aux matchs de baseball et de softball qui se dérouleront à Fukushima.
Cette décision revêt une importance symbolique, car les responsables de Tokyo-2020 ont longtemps présenté les prochains JO comme des "Jeux de la reconstruction" destinés à mettre en évidence le redressement de la région du "tohoku", située dans le nord et qui comprend la préfecture de Fukushima, après le séisme et le tsunami meurtriers de 2011 qui y ont provoqué un grave accident nucléaire.