*** 3 étoiles
Les cavaliers de saut d'obstacles. Les nos 2 - Martin Fuchs - et 3 - Steve Guerdat (médaillé d'or en 2012) peuvent viser le titre individuel. En ajoutant le "rookie" neuchâtelois Bryan Balsiger (24 ans) et l'expérimenté Beat Mändli (51 ans), la team helvétique aura aussi un sacré coup à jouer par équipe.
** 2 étoiles
Les épéistes. 17 ans après le sacre de Marcel Fischer, les épéistes suisses espèrent jouer à nouveau les 1ers rôles. Et ce tant en individuel que par équipe, où l'harmonie règne entre les fougueux Lucas Malcotti et Michele Niggeler et les expérimentés Benjamin Steffen et Max Heinzer.
Les rameurs. 5 ans après le sacre du quatre sans barreur poids léger, l'aviron suisse se porte toujours aussi bien. Jeannine Gmelin et le duo Barnabé Delarze/Roman Röösli visent l'or. Mais la skiff zurichoise et le deux de couple valdo-lucernois sont conscients qu'une dizaine d'embarcations sont susceptibles de monter sur le podium dans les 2 catégories.
Nikita Ducarroz, BMX freestyle. La Genevoise est l'une des principales candidates au podium, forte de son titre de vice-championne du monde conquis en juin et de sa place de no 2 au classement UCI. Et, à 26 ans, elle a suffisamment d'expérience pour faire face à la pression.
Mathias Flückiger, VTT. Le Bernois de 32 ans débarque à Pékin dans la peau du leader de la Coupe du monde de cross-country. De quoi ouvrir son appétit, même si le Néerlandais Mathieu van der Poel fait figure d'épouvantail.
* 1 étoile
Stefan Küng, contre-la-montre sur route. Médaillé de bronze du "chrono" des Mondiaux 2020, le Thurgovien de 27 ans a fait du contre-la-montre olympique son grand objectif de la saison. Il a terminé le Tour de France en forme, malgré des performances en deçà de ses attentes (2e et 4e dans la spécialité) qui pourraient nourrir une envie de revanche pour Tokyo.
Jérémy Desplanches, 200m 4 nages. Champion d'Europe en 2018, vice-champion du monde et 2019 et vice-champion d'Europe ce printemps à Budapest, le Genevois est devenu l'homme des grands rendez-vous. Il sait qu'il devra "exploser" son record de Suisse (1'56''56) pour matérialiser son rêve olympique.
Giulia Steingruber, saut de cheval. La gymnaste de 27 ans aurait pu tirer sa révérence après les JO de Rio, où elle s'était parée de bronze au saut de cheval. La St-Galloise ne compte pas faire de la figuration à Tokyo même si l'or semble promis à la star Simone Biles.
ats/thur
Mais aussi... Le relais 4x100m féminin
5e aux Mondiaux 2017, 4e à ceux de 2019, le quatuor de choc de Swiss Athletics est mûr pour une médaille. Mujinga Kambundji, Ajla Del Ponte et Salomé Kora ont poursuivi leur progression. A Sarah Atcho, Cynthia Reinle ou Riccarda Dietsche de se mettre au diapason pour une épreuve où la moindre faute ne pardonne pas et dans laquelle même les favorites américaines et jamaïcaines peuvent commettre un impair le jour J.
Nicola Spirig, triathlon
La Zurichoise disputera, comme Steve Guerdat, ses 5es JO. Sacrée en 2012, en argent en 2016, elle a les moyens de cueillir une 3e médaille olympique. Mais, à 39 ans, elle ne possède plus la même pointe de vitesse que ses jeunes rivales. Son expérience pourrait en outre s'avérer décisive dans le relais mixte, qui vivra son baptême du feu aux JO.
David Graf/Simon Marquart/Zoé Claessens, BMX course
Les Zurichois ont tous deux connu les joies de la victoire cette année en Coupe du monde, alors que la Vaudoise de 20 ans a cueilli son 1er podium à ce niveau en mai. Leur potentiel est grand. Mais nul n'est véritablement maître de son destin dans une discipline où les chutes sont légion et souvent rédhibitoires.