Le Neuchâtelois de 24 ans a été préféré au très expérimenté Beat Mändli (51 ans), lequel a pu en revanche prendre part au concours individuel. "Je ferais au mieux pour qu'on compose une belle équipe", avait-il lâché avant de connaître la décision du chef d'équipe Michel Sorg. Révélé au grand public en octobre 2019 grâce à sa victoire en Coupe du monde à Oslo, Bryan Balsiger a la totale confiance de Michel Sorg, qui le considère comme un surdoué.
"Le rêve d'une carrière"
"J'ai commencé à envisager une participation aux Jeux de Tokyo il y a 2 ou 3 ans. Mais ce n'est qu'au début de cette année que j'ai commencé à en faire mon objectif principal", explique le champion d'Europe junior 2019, qui tient à remercier les propriétaires de ses chevaux et ses sponsors. "Participer aux Jeux, c'est le rêve d'une carrière", lâche-t-il.
Le Neuchâtelois, qui sera aligné vendredi - et samedi en finale si tout va bien - au côté des nos 2 et 3 mondiaux, ne pouvait espérer mieux que cette association. "Steve et Martin sont pour moi des idoles. J'admire la façon qu'ils ont de mener leur carrière, la façon dont ils s'occupent de leurs chevaux".
ats/bur
En douceur
"Ils sont des exemples pour moi. Je veux devenir comme eux", explique Bryan Balsiger, qui sait s'inspirer du style du champion olympique 2012 et du champion d'Europe 2019. "Je monte au feeling, je cherche à être en communion avec mon cheval pour lui faciliter la tâche, avec le plus de douceur possible", souligne-t-il. "Je suis avant tout un cavalier qui fait confiance à son cheval. On pourra toujours trouver de meilleurs chevaux, mais le but est de travailler ensemble pour progresser" souligne Bryan Balsiger.