Les gradins du circuit tracé dans la campagne anglaise sont vides, les traditionnels embouteillages oubliés. Le Covid-19 a transformé le Grand Prix anniversaire de ce week-end en une expérience toute virtuelle pour les spectateurs restés chez eux.
Pour atténuer leur déception, l'écurie McLaren a invité 500 d'entre eux à s'asseoir dans une "tribune virtuelle" d'où ils pourront parler à ses pilotes juste avant la course. Williams, une autre écurie britannique légendaire, leur propose une expérience similaire pour "découvrir l'excitation d'un Grand Prix tout en restant confortablement à la maison".
Certes, 20 pilotes --ils étaient 26 en 1950-- vont s'affronter réellement dimanche (dès 14h50 sur RTS 1) sur la piste pour tenter de conquérir le titre de champion du monde après une saison au calendrier amputé par la pandémie. Elle devrait compter une quinzaine d'épreuves sur les 22 initialement prévues, et seulement sept il y a 70 ans.
afp/fg
Un circuit aujourd'hui plus long
Le tracé a beaucoup changé, s'allongeant dans l'intermède de 4,649 à 5,891 kilomètres, le record du tour passant lui de 1 min 50 sec et 8 dixièmes à 1 min 24 sec et 303 millièmes, soit quelque 26 secondes de moins pour parcourir 1,2 kilomètres de plus.
Les noms des principaux virages, comme Maggotts, Becketts et Stowe, sont restés les mêmes et l'ambiance de Silverstone, lorsque les spectateurs sont là, est intemporelle, propre à l'un des derniers "temples" de la F1 où les bolides s'affrontaient déjà aux origines, les autres étant Monaco, Spa (Belgique) et Monza (Italie).