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McLaren convoquée devant le Conseil mondial

Dave Ryan (à g.) et Lewis Hamilton au coeur de la polémique.
Dave Ryan (à g.) et Lewis Hamilton au coeur de la polémique.
McLaren a été convoquée devant le Conseil mondial du sport automobile dans l'affaire qui a valu une disqualification à Lewis Hamilton au GP d'Australie. L'écurie est accusée d'avoir violé 5 points du code sportif international.

La réunion exceptionnelle du Conseil mondial du sport automobile
aura lieu le 29 avril à Paris. Mclaren y est convoquée suite au
comportement de son pilote britannique Lewis Hamilton, jugé
coupable d'avoir trompé les commissaires de course du premier Grand
Prix de la saison de F1 sur ordre du directeur sportif de l'écurie,
Dave Ryan.

Ryan licencié par McLaren

Ce dernier avait ensuite été suspendu par son équipe. Peu après
l'annonce de la convocation, McLaren a indiqué avoir rompu le
contrat de Ryan, qui travaillait avec ce team depuis 35 ans.



Hamilton a été disqualifié du Grand Prix pour avoir omis des
détails sur les circonstances d'un dépassement alors que la voiture
de sécurité était sur le circuit. Le champion du monde en titre
n'est pour sa part pas poursuivi par les instances mondiales, qui
estiment que le pilote a été mis dans une position
impossible.



L'écurie affirme pour sa part qu'elle collaborera pleinement
durant tout le processus. Elle accueille avec bienveillance
«l'occasion de travailler avec la FIA dans les meilleurs
intérêts de la Formule 1».




En 2007, McLaren avait été condamnée par cette même instance à une
amende de 100 millions de dollars et rayée du classement des
constructeurs dans une affaire d'espionnage industriel qui
l'opposait à Ferrari.

Plusieurs accusations

La FIA accuse l'équipe d'avoir fait une fausse déposition aux
commissaires des Grand Prix d'Australie et de Malaisie. A Sepang,
McLaren avait répété malgré les nouveaux éléments qu'elle n'avait
pas voulu induire en erreur les commissaires du Grand Prix
d'Australie.



McLaren est aussi accusée d'avoir «demandé à son pilote
Hamilton
(...) de soutenir et de confirmer cette fausse
déposition devant les commissaires»
lors des deux auditions.
Enfin, la FIA considère que l'écurie savait qu'une rivale serait
«injustement pénalisée» par cette fausse déposition mais
qu'elle n'a rien fait pour rectifier la situation.



si/rsch

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