Renault pourra participer au Grand Prix d'Europe de Formule 1
dimanche à Valence, a annoncé lundi la Fédération internationale
automobile (FIA), qui a annulé la suspension de l'écurie et l'a
remplacée par une simple amende. Renault, qui a reconnu devant la
FIA n'avoir pas respecté les règles de sécurité, devra payer une
amende de 50'000 dollars.
"Penser aux fans d'Alonso"
Renault a dû attendre lundi pour avoir la certitude de
participer à la course. L'écurie avait en effet été suspendue pour
avoir "laissé partir" des stands son pilote Fernando
Alonso durant le GP de Hongrie du 26 juillet en "sachant
pertinemment qu'un des éléments permettant de sécuriser l'un de ses
écrous de roue n'était pas en place". Renault avait en outre
"manqué d'informer le pilote de ce problème ou de lui
conseiller d'agir de manière appropriée au regard des
circonstances", ce qui a abouti à ce qu'un "élément de la
voiture" puis "la roue elle-même" se détachent de la
monoplace juste après son premier ravitaillement, au 13e tour du GP
de Hongrie.
Alonso avait terminé cette boucle sur trois roues, avant de
repasser aux stands. Les organisateurs du Grand Prix d'Europe
avaient demandé à la FIA de revoir sa sanction et de "penser
aux fans", dont un grand nombre ont acheté des places pour
voir Fernando Alonso, l'idole des amateurs espagnols de Formule
1.
afp/seb
Les premiers pas de Grosjean à Valence?
L'écurie française, dont le premier pilote est l'Espagnol Fernando Alonso, n'a pas encore officiellement annoncé le nom de son second pilote, à la suite de l'éviction de Nelson Piquet Jr début août, après le Grand Prix de Hongrie. Selon des informations concordantes, l'heureux élu devrait être Romain Grosjean, actuel deuxième du Championnat GP2.
Le Français lui-même, dans un entretien avec l'AFP le 1er août, avait clairement laissé entendre qu'il s'apprêtait à succéder à Piquet dès le Grand Prix de Valence: "plus ça va, plus on s'en rapproche. Mais tant que rien n'est concrétisé, rien n'est sûr".