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Sauber a trouvé un repreneur. Lotus fera son retour

Sauber est peut-être en train de sortir du creux de la vague.
Sauber est peut-être en train de sortir du creux de la vague.
L'écurie Sauber, lâchée en cours de saison par BMW, a finalement trouvé un repreneur. Il s'agit d'un fonds d'investissements. Par ailleurs, l'équipe Lotus, retirée du paddock depuis 1994, fera son retour la saison prochaine.

Retirée des paddocks de Formule 1 depuis 1994, Lotus sera de
retour la saison prochaine. L'équipe britannique devient la
treizième écurie du plateau 2010 et remplace BMW-Sauber, qui a été
vendue à un fonds d'investissements.



Lotus a bénéficié de la treizième place sur la grille. Sauber
avait aussi répondu à l'appel l'offre de la FIA pour cette place
sur la grille, mais cette dernière a indiqué que la formation
d'Hinwil figurerait «en 14e position» et pourrait être qualifiée en
cas de désistement



«La Fondation suisse Qadbak Investments, qui représente les
intérêts de certaines familles basées au Moyen-Orient et en Europe,
a accepté d'acheter l'écurie BMW-Sauber, basée à Hinwil. Le contrat
a été signé mardi»
, a indiqué le groupe germano-helvétique
dans un communiqué.



Les intérêts de Qadbak dans la formation de Peter Sauber seront
représentés par un Suisse, Lionel Fischer, a ajouté l'écurie qui
avait annoncé son retrait de la F1 pour la fin de la saison. Le
montant de la transaction n'a pas été divulgué.

Lotus sponsorisée par la Malaisie

Par ailleurs, Lotus revient sur le
devant de la scène. Désormais sponsorisée par le gouvernement
malaisien, la mythique écurie de F1 va permettre à la Malaisie de
promouvoir son constructeur national «Proton», propriétaire de la
marque Lotus. Un centre technique de fabrication, de design, ainsi
que de recherche et développement sera bâti près du circuit de
Sepang, où se déroule



de GP de Malaisie.



L'équipe sera dirigée par Tony Fernandes, le fondateur et PDG du
groupe malaisien Tune, qui possède la compagnie aérienne Air Asia.
Mike Gascoigne tiendra le rôle de directeur technique, après avoir
occupé les mêmes fonctions chez Force India, Toyota, Renault et
Jordan. Lotus utilisera des moteurs Cosworth, avec qui l'écurie a
signé un partenariat.

Une riche histoire

Entre 1958 et 1994, Lotus a engagé en course les pilotes les
plus prestigieux. Jo Siffert, Ayrton Senna, Nelson Piquet, Mika
Häkkinen, Nigel Mansell, Jacky Ickx, Emerson Fittipaldi (champion
du monde sur Lotus en 1972), Jim Clark (1963 et 1965), Graham Hill
(1968), Mario Andretti (1978) ou encore Jochen Rindt (1970) ont
notamment piloté la monoplace lancée en Championnat du monde
par



Colin Chapman.



Lotus F1 a couru 489 Grands Prix dans son histoire et en a
remporté 79 (102 pole-positions). Elle a en outre accroché sept
titres constructeurs à son palmarès et glané six couronnes des
pilotes.



agences/ag

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Audition reportée pour Renault

L'audition de l'écurie de F1 Renault au sujet de la suspicion de tricherie au GP de Singapour 2008 a été reportée du 21 au 23 septembre. «Initialement, c'était lundi, mais nous avons accordé un délai jusqu'à mercredi», a annoncé le président de la Fédération internationale, Max Mosley.

«Je ne sais pas ce qui va se passer, car ce que nous avons entendu jusqu'ici, c'est la partie à charge. Nous n'avons pas entendu la défense de Renault», a-t-il ajouté. «Pour l'instant, je dois rester neutre. Je dois partir du principe qu'ils sont innocents, tant que leur culpabilité n'a pas été avérée.»

La semaine dernière, le Brésilien Nelson Piquet Jr a accusé les dirigeants de l'écurie Renault de lui avoir demandé de s'accidenter volontairement au Grand Prix de Singapour 2008, pour favoriser la victoire de son équipier Fernando Alonso.


Mésentente coupable
Treizième du Grand Prix d'Italie de Formule 1, Sébastien Buemi n'a pas vu le drapeau à damier alors que sa monoplace était pourtant en état de marche. Une mésentente entre le Vaudois et son écurie Toro Rosso est à l'origine de cet étonnant fait de course sur le circuit de Monza.

«Surtout, tu restes derrière. Tu suis la safety-car», a ordonné l'état-major de l'équipe austro-italienne, selon des propos relayés dans «l'Equipe». L'Aiglon a suivi à merveille les instructions de son écurie, jusqu'à rester dans le sillage de la voiture de sécurité... en direction de la voie des stands.

Les onze premiers passaient alors la ligne d'arrivée, tandis que Buemi rentrait dans son box sans avoir effectué la totalité de la dernière ronde ! Le Vaudois a ainsi terminé l'épreuve non-classé pour quelques dizaines de mètres.