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La FIA voulait garder Renault, qui n'a rien à se reprocher

La FIA ne voulait pas condamner 697 innocents de l'équipe Renault.
La FIA ne voulait pas condamner 697 innocents de l'équipe Renault.
"Je comprends que les gens pensent que la sanction contre Renault est clémente, mais nous ne voulions pas compromettre l'existence de toute une équipe", a expliqué Max Mosley, qui voulait surtout condamner les 3 coupables.

Le président de la Fédération internationale de l'automobile,
Max Mosley, a reconnu dans la presse allemande jeudi que la FIA
n'avait pas voulu "compromettre l'existence" de Renault en
F1, au moment de sanctionner l'écurie dans l'affaire du Grand Prix
de Singapour 2008. "Nous prenons cette affaire très au sérieux,
mais nous ne voulions pas compromettre l'existence de toute une
équipe
", a expliqué le Britannique au quotidien Frankfurter
Allgemeine Zeitung.



"Je peux comprendre que les gens pensent que la sanction est
trop clémente, mais nous étions confrontés à un problème. L'écurie
emploie 700 personnes, dont 697 étaient innocentes
", a-t-il
poursuivi. "Les trois (Briatore, Symonds et Piquet Jr,
NDLR) qui ont mis au point ce complot, n'appartiennent plus à
l'équipe. A cela, s'ajoute le fait que la maison-mère de l'écurie
Renault n'a à aucun moment essayé de nous mentir
", a insisté
M.Mosley en qualifiant la gestion de l'affaire par le constructeur
français d'"irréprochable".

"On ne pouvait pas"

Selon Mosley, "on ne pouvait pas exclure" que Renault
quitte la F1 si son écurie avait écopé d'une sanction plus lourde
pour avoir provoqué délibérément un accident de Nelson Piquet Jr.
pour favoriser son coéquipier Fernando Alonso au GP de Singapour
2008.



Lundi, le Conseil mondial de la FIA a exclu à vie Flavio Briatore,
le patron de l'écurie Renault jusqu'à son départ le 16 septembre,
de toute compétition automobile. Pat Symonds, ancien directeur de
l'écurie Renault, a été banni pour cinq ans et Nelson Piquet Jr,
qui a révélé l'affaire, n'a pas été sanctionné. De son côté,
Renault est soumis à une période probatoire de deux ans. Si
l'écurie commet une autre infraction grave durant cette période,
elle sera bannie de la F1.



afp/seb

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Bob Bell remplace Flavio Briatore

Renault a remanié mercredi la direction de son écurie de F1 en nommant le Britannique Bob Bell, son directeur technique, au poste de directeur d'équipe et le Français Jean-François Caubet, son directeur marketing et de communication, à celui de directeur général. Ces deux désignations interviennent à la suite des départs le 16 septembre de l'Italien Flavio Briatore et du Britannique Pat Symonds, qui occupaient ces deux fonctions mais ont été impliqués dans l'accident volontaire de leur ex-pilote brésilien, Nelson Piquet Jr., lors du Grand Prix de Singapour 2008.

"Suite aux récents événements, Renault a réagi très rapidement en mettant en place une nouvelle structure de direction temporaire. Cette structure prend effet à partir d'aujourd'hui (mercredi) et ce jusqu'à la fin de la saison 2009", a précisé l'écurie dans un communiqué. Bob Bell, actuellement directeur technique, conservera ces fonctions, qu'il cumulera avec celles de directeur d'équipe, et sera "le porte-parole de l'équipe concernant toutes les questions sportives et techniques", selon Renault. Bell et Caubet dépendront directement de Bernard Rey, le président de Renault.