Publié

Nelson Piquet Jr: "Je demande pardon aux fans de formule 1"

Nelson Piquet Jr est conscient d'avoir hypothéqué la suite de sa carrière.
Nelson Piquet Jr est conscient d'avoir hypothéqué la suite de sa carrière.
Nelson Piquet Jr, qui avait sciemment jeté sa Renault contre un mur pour permettre le succès de son coéquipier Fernando Alonso en 2008 à Singapour, a fait lundi son mea culpa. Le Brésilien dit regretter son geste.

Le Brésilien Nelson Piquet Jr, qui avait provoqué un accident
volontaire au Grand Prix de Singapour 2008 à la demande des
dirigeants de l'écurie Renault d'alors afin de favoriser le succès
de son équipier Fernando Alonso, a reconnu lundi avoir commis
"une grosse erreur".



"Je suis très affecté par cette histoire. Ma carrière est
terminée ou pour le moins très atteinte. C'était une grosse
erreur",
a déclaré Piquet Jr dans une interview diffusée par
la chaîne de télévision Globo. "Je veux effacer au plus vite
cet épisode pour qu'il disparaisse de ma vie. Beaucoup de fans de
formule 1 m'en voudront pour encore longtemps. Mais je n'y peux
rien, j'ai déjà semé de la m... Je demande pardon à tous ceux qui
aiment la F1"
, a ajouté le pilote brésilien qui avait dévoilé
le complot après son éviction de l'équipe française.



Le Conseil mondial de la FIA a condamné Renault à une exclusion
définitive de la F1 si l'écurie récidive dans les deux ans à venir.
Flavio Briatore, son ancien patron, a été suspendu à vie alors que
l'ex-ingénieur en chef Pat Symonds l'a été pour cinq ans. Les deux
hommes avaient quitté Renault F1 le 16 septembre.

Piquet "cerveau de l'opération?

Le 28 septembre 2008, Nelson Piquet Jr était délibérément rentré
dans un mur pour que la course soit neutralisée, ce qui avait
profité à Fernando Alonso, futur vainqueur. L'Espagnol a été
blanchi par la FIA. Piquet Jr, en échange de son témoignage, a
obtenu l'immunité. Mais selon des documents publiés par la FIA, le
Brésilien serait le "cerveau" de toute l'histoire alors qu'il a
toujours prétendu avoir agi sur ordre de Briatore et Symonds.



afp/ggol

Publié