Massa enlève le GP d'Espagne devant Hamilton et Alonso

Sur le circuit de Montmelò, Massa a signé une deuxième victoire
de rang, la quatrième de sa carrière. Parti en pole-position, sous
les yeux de Michael Schumacher, le pilote Ferrari a dominé la
course du début à la fin, se permettant même le luxe de gérer son
avantage dans les derniers tours. Sa seule frayeur est venue d'un
ravitaillement lors duquel de l'essence a pris feu sur le capot de
son bolide, heureusement sans conséquence.



Hamilton est monté sur la deuxième marche du podium une troisième
fois consécutive et confirmé qu'il faudra compter avec lui pour le
titre. Bien que débutante en F1, la trouvaille de Ron Dennis
(manager de McLaren-Mercedes) s'est emparée de la tête du
Championnat du monde à seulement 22 ans. Il est ainsi devenu le
plus jeune de tout les temps à occuper cette position.

Massa ne craque pas

La Toyota de Jarno Trulli (It) ayant calé avant le départ, les
pilotes ont été obligés de procéder à un second tour de formation.
Au feu vert, Alonso a mis d'emblée la pression sur Felipe Massa en
essayant de le doubler par l'extérieur. Le Brésilien n'a pas craqué
et a envoyé le Champion du monde dans le gravier. Hamilton en a
profité pour prendre la deuxième place et ne plus la lâcher.



Cette étape espagnole a été un peu folle lors des premiers tours
de roue. Après l'erreur d'Alonso, c'est Ralf Schumacher qui a été
victime d'Alexander Wurz (Williams-Toyota). L'Autrichien a manqué
son freinage et embouti la Toyota de l'Allemand. Les deux pilotes
ont dû abandonner. Neuf tours plus tard, c'est Raikkonen qui a jeté
l'éponge et effectué la mauvaise affaire de la journée. La Ferrari
du Finlandais a connu des problèmes électriques, selon la version
officielle donnée par l'écurie italienne.

BMW-Sauber encore 4e

BMW-Sauber a fêté une nouvelle quatrième place et se rapproche
toujours plus des écuries de pointe. Robert Kubica s'est cette fois
montré supérieur tout au long du week-end à son coéquipier Nick
Heidfeld. Il a réalisé le deuxième meilleur résultat de sa courte
carrière, le Polonais était en effet monté sur le podium à Monza
l'année dernière.



Heidfeld, contraint à l'abandon, a vécu quant à lui un Grand Prix
cauchemardesque. Lors de son second ravitaillement, il a démarré
trop tôt alors qu'un de ses mécaniciens s'affairait encore sur sa
roue avant-droite. Il a perdu un écrou et effectué un tour au
ralenti pour regagner les stands. Après les trois-quarts de la
distance, il s'est arrêté définitivement, victime de problèmes de
boîte de vitesse.



si/kir