Double tenant du titre, Max Verstappen (Red Bull-Honda) porte logiquement la pancarte du favori, sur la lancée d'un exercice 2022 stratosphérique avec 15 victoires en 22 courses. Le Néerlandais s'attend cependant à une résistance plus conséquente en 2023. Mais il reste le candidat no1 au titre, sa voiture ayant laissé la meilleure impression lors des 3 seules journées d'essais, la semaine dernière à Sakhir.
La menace devrait être rouge pour le tenant du titre. Ferrari espère bien cette fois enfin retrouver un titre mondial qui le fuit depuis 2007 chez les pilotes et 2008 chez les constructeurs.
Pour que Charles Leclerc, surtout, ou Carlos Sainz puissent jouer le titre, il faudra réunir 3 éléments absents ces dernières saisons: la fiabilité, un pilotage sans erreur et des choix stratégiques plus judicieux. Ferrari a d'ailleurs aussi changé le responsable de ce secteur.
"Nous sommes clairement encore en train d'apprendre à connaître la voiture", a lâché le directeur général Frédéric Vasseur. Leclerc semble, lui, optimiste: "Nous avons une voiture avec moins de traînée, donc cela devrait aller mieux cette année", dit le Monégasque.
ats/tai
Mercedes de retour?
La saison 2022 avait vu le déclin de Mercedes. Dominatrices sans partage depuis 2014, les Flèches d'argent ont manqué le passage au nouveau règlement technique. Au bilan, un seul succès pour George Russell et aucun pour Lewis Hamilton, pour la 1re fois depuis ses débuts en 2007.
Hamilton rêve toujours d'un inédit 8e titre mondial. "Nous devons travailler sur certaines choses, ce n'est pas encore parfait et nous ne sommes actuellement pas encore capables d'égaler les Red Bull ou les Ferrari", a reconnu le Britannique.
Hiérarchie pas claire derrière
Derrière les 3 top teams, la hiérarchie ne semble pas claire. Alpine-Renault, avec un duo 100% français -Pierre Gasly ayant rejoint Esteban Ocon- a pour objectif la 4e place des constructeurs.
Mais gare à McLaren-Mercedes, où le rookie australien Oscar Piastri épaulera l'Anglais Lando Norris, et à Aston Martin-Mercedes, qui a misé sur le vétéran espagnol Fernando Alonso. Le fils du patron, le Canadien Lance Stroll, a sans surprise conservé son poste.
La der d'Alfa Romeo
Alfa Romeo-Ferrari, team basé à Huttwil dans les usines Sauber, peut aussi ambitionner quelques coups, surtout grâce au Finlandais Valtteri Bottas. Il aura toujours le Chinois Guanyu Zhou à ses côtés.
Alfa Romeo tirera sa révérence au terme de la saison. Lors des 2 suivantes, le team retrouvera son appellation historique de Sauber, avant de passer sous le pavillon Audi dès 2026. L'Allemand Andreas Seidl, venu de McLaren, est le nouveau PDG alors que l'Italien Alessandro Alunni Bravi assumera la gestion au quotidien.
F1, calendrier 2023
05.03 Bahreïn, Manama
19.03 Arabie saoudite, Jeddah
02.04 Australie, Melbourne
30.04 Azebaïdjan, Bakou
07.05 USA, Miami Gardens
21.05 Italie, Imola
28.05Monaco, Monte-Carlo
04.06 Espagne, Barcelone
18.06Canada, Montréal
02.07 Autriche, Spielberg
09.07 Grande-Bretagne, Silverstone
23.07 Hongrie, Budapest
30.07 Belgique, Francorchamps
27.08 Pays-Bas, Zandvoort
03.09 Italie, Monza
17.09 Singapour
24.09 Japon, Suzuka
08.10 Qatar, Doha
22.10 USA, Austin
29.10 Mexique, Mexico
05.11 Brésil, Sao Paulo
19.11 USA, Las Vegas
26.11 Abu Dhabi
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