"Viva Las Vegas", a fini par fredonner -façon Elvis Presley- à sa radio le grognon Verstappen, déjà assuré d'un troisième titre de champion du monde, après avoir critiqué le nouveau circuit et ses coulisses cette semaine, marquée par un couac jeudi soir lors des premiers essais.
Dans la cité de tous les vices, le Néerlandais a montré tout son talent en la matière pour dominer la Ferrari du poleman monégasque Charles Leclerc et son coéquipier chez Red Bull Sergio Perez, qui s'est assuré la 2e place au championnat du monde avant la dernière course de la saison la semaine prochaine à Abu Dhabi.
Dès le départ, Verstappen a plongé dans le premier virage en freinant tard pour doubler Leclerc, une manoeuvre jugée plus tard illicite par les commissaires qui lui ont infligé une pénalité de 5 secondes. Le rusé "Max" a également freiné ses adversaires sur un redémarrage en deux temps après la sortie de la voiture de sécurité (4e tour) et été l'auteur d'une sortie des stands musclée mais finalement licite plus tard dans la course. A la recherche d'une première victoire cette saison, Leclerc, repassé en tête au 16e tour (sur 50), a définitivement cédé face au Néerlandais au 37e.
afp/lper
Action judiciaire après le couac de jeudi
Quelque 35'000 spectateurs ont engagé une action judiciaire collective à l'encontre des organisateurs du GP de F1 de Las Vegas après le couac jeudi lors des premiers essais, fortement perturbés par un problème de plaque d'égout. Les spectateurs avaient dû quitter les tribunes à la suite de l'interruption, après moins de dix minutes de roulages. Les essais avaient ensuite pu reprendre mais avec un retard considérable, et sans public.