Bernie Ecclestone, est "sûr à 200%" que le Grand Prix de Bahreïn aura bien lieu le dimanche 22 avril, a-t-il déclaré vendredi sur le circuit de Shanghai, où se disputera dimanche le Grand Prix de Chine. "Cette course est au calendrier, on ira aussi à Barcelone et en Corée. Il ne faut pas croire tout ce que disent les médias", a aussi dit M. Ecclestone, qui dirige Formula One Management (FOM) et détient les droits commerciaux de la F1, à sa sortie d'une
réunion avec les dirigeants des 12 écuries de F1.
"En se basant sur les informations dont elle dispose actuellement, la FIA est convaincue que toutes les mesures de sécurité nécessaires sont en place pour que se déroule à Bahreïn une manche du Championnat du monde de Formule 1", selon le communiqué de la FIA.
La F1 reste dans sa bulle
"La course est au calendrier. A moins qu'elle ne soit annulée par l'autorité sportive du pays, nous y serons", a aussi dit Ecclestone jeudi à des journalistes britanniques, en soulignant que "quand la F1 entre dans un pays", elle "ne se préoccupe pas de la religion ou de la politique".
Les autorités du royaume du Golfe tiennent beaucoup à leur Grand Prix de F1, annulé l'an dernier. Autant pour des raisons politiques, afin de tenter de tourner la page sur un an de troubles, qu'économiques, l'épreuve attirant beaucoup de spectateurs venus des émirats.
Le secrétaire général de l'ONU préoccupé
Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, s'était déclaré jeudi à New-York, "préoccupé par l'usage excessif de la force contre des manifestants" à Bahreïn, selon son porte-parole Martin Nesirky.
M. Ban "incite toutes les parties à faire preuve de retenue et à éviter la violence". Il souligne que "les droits fondamentaux du peuple de Bahreïn, dont celui de manifester pacifiquement, doivent être respectés" et appelle à un "dialogue national" dans l'émirat.
afp/bao