Rosberg est sorti vainqueur d'une course complètement folle, neutralisée deux fois par la voiture de sécurité, d'abord après une série de crevaisons spectaculaires et brutales, sur les pneus arrière gauche de Lewis Hamilton (Mercedes), alors en tête, Felipe Massa (Ferrari) et Jean-Eric Vergne (Toro Rosso).
"C'est un jour très, très spécial", a déclaré Rosberg après sa victoire. "Je suis désolé pour Lewis et pour tout le public britannique. Cela aurait pu être une course fantastique pour lui devant son public. Ce sont les aléas de la course", a-t-il ajouté.
Le leader du championnat du monde, l'Allemand Sebastian Vettel, a abandonné au 42e tour, sur panne de sa boîte de vitesses, alors qu'il était en tête devant Rosberg. C'est ce qui a provoqué la deuxième neutralisation, sa voiture étant mal placée, le long du muret des stands, au niveau de la ligne d'arrivée.
Un point pour Sauber
C'est la 3e victoire de Rosberg en F1, après le GP de Chine 2012 et le GP de Monaco 2013, fin mai en Principauté. Webber, 15e à la fin du premier tour à la suite d'un accrochage avec une Lotus, au départ, n'a terminé qu'à sept dixièmes de Rosberg, qui s'est arrêté trois fois pour changer de pneus, comme lui et Alonso.
L'écurie Sauber-Ferrari a inscrit le point de la 10e place grâce à Nico Hülkenberg. Son coéquipier Esteban Gutierrez s'est classé 14e.
Un problème jamais rencontré
Pirelli devra donner des explications après les inquiétantes crevaisons qui se sont produites en course. Les pilotes ont eu de la chance de s'en tirer sans mal alors que leur pneu a littéralement explosé à grande vitesse...
Le fabricant italien a réagi en expliquant que cette fois-ci, il s'agissait d'un problème jusqu'ici jamais rencontré. "C'est quelque chose de nouveau, un différent type de problème. Nous sommes en train d'effectuer des analyses. Il faut que l'on comprenne ce qu'il s'est passé aujourd'hui", a dit à la presse le directeur de Pirelli pour le sport automobile, Paul Hembery.
agences/alt