Le partenariat est établi entre Sauber AG et le Fonds international de coopération et d'investissement, le Fonds d'Etat pour le Développement de la Fédération du Nord-Ouest de la Russie, et l'Institut national des technologies aéronautiques, précise un communiqué de l'écurie de Hinwil, fondée il y a plus de 20 ans par Peter Sauber.
Cet Institut est à la pointe de la recherche scientifique en Russie et l'équipe Sauber "profitera du savoir-faire avancé de ses ingénieurs" pour "développer des solutions de haute technologie", explique Sauber qui est déjà en train, comme les autres écuries de F1, de préparer la saison 2014 et le nouveau règlement technique de la F1, autour de moteurs V6 turbo hybrides.
Bientôt un pilote russe dans le baquet de la Sauber
Ce partenariat vise aussi, en plus de la promotion du GP de Sochi voulu par Vladimir Poutine, à "attirer les jeunes Russes vers le sport automobile. Un programme de développement sera mis en place pour le pilote russe Sergey Sirotkin, afin de le préparer pour devenir titulaire de l'équipe en 2014", ajoute le communiqué de Sauber.
Selon Blick, les Russes investiraient 162 mio de francs à Hinwil...
si/dbu
Le soulagement de Peter Sauber
L'incertitude n'a plus lieu d'être au sein de l'écurie Sauber. Tant Peter Sauber que la directrice générale Monisha Kaltenborn ont exprimé leur soulagement au cours d'une interview accordée à SRF après l'accord passé avec des investisseurs russes.
"Le soulagement est énorme à l'issue d'une période qui fut très difficile. Et pas seulement pour moi, mais aussi pour toute l'écurie et tous ceux qui en dépendent", a lâché Peter Sauber. "Les derniers mois furent très exigeants pour toutes les parties concernées. Il est bon de pouvoir à nouveau se concentrer sur l'écurie à proprement parler", a souligné pour sa part Monisha Kaltenborn.
Les contacts avec les Russes existent depuis le début de l'année, comme l'a précisé Peter Sauber. "La première rencontre nous avait semblé fortuite", a expliqué l'entrepreneur zurichois de 70 ans. "Les choses ont ensuite évolué, pour se concrétiser au cours des six à huit dernières semaines." Monisha Kaltenborn estime par ailleurs que l'arrivée de nouveaux investisseurs ne va pas nécessairement priver Sauber d'une partie de son indépendance.